L'Histoire des Jouets
Laissez-nous vous raconter leur histoire
On peut voir sur cette photo une ouvrière assemblant un train à l’usine de jouets Bing de Nuremberg en Allemagne en 1928. L’usine était à cette époque, la plus grande usine de jouets au monde.
Le fabricant de jouets allemand Bing de Nuremberg a été fondé par Ignaz et Adolf Bing et a commencé à fabriquer des jouets à
Nuremberg au début des années 1860, se constituant officiellement en tant que fabricant en 1895. L'entreprise se développa rapidement entre 1895 et 1914, et dans la période qui a précédé la Première Guerre mondiale. L'entreprise employait à cette époque plus de 5 000 personnes.
La société a été créé tout d'abord sous le nom de Gebrüder Bing (Bing Brothers) et par les initiales GBN (pour Gebrüder Bing, Nürnberg), et après la mort d'Ignaz vers la fin de la Première Guerre mondiale, elle est passée au nom de Bing Werke (BW) pour finalement arrêter ses activités en 1933 et pour ensuite tomber sous la propriété de la compagnie Allemande Karl BUB qui a été active jusqu’en 1966.
La maison d’édition new-yorkaise McLoughlin Bros. Inc. était en activité entre 1858 et 1920. Elle a été une pionnière des technologies d’impression en couleur dans les livres pour enfants. La société était spécialisée dans les récits et les contes classiques pour enfants. Ses racines artistiques et commerciales ont été développées par John McLoughlin Jr. (1827-1905), qui s’est associé à son frère cadet, Edmund McLoughlin (1833-1889).
Leur gamme d’articles comprenait des « chapbooks » bon marché, des livres d’images grand format, des livres en lin, des casse-têtes, des jeux, des soldats et des poupées en papier. La plupart des plus anciens et plus précieux jeux de société en Amérique ont été produits par McLoughlin Brothers. En 1920, la société a été vendue à Milton Bradley. McLoughlin a alors cessé la production de jeux, mais a continué à publier ses livres d’images.
La société Pratt & Letchworth a été créée en 1848 par Samuel F. Pratt, Pascal P. Pratt et William P. Letchworth. L’entreprise fabriquait initialement de la quincaillerie en fonte pour les selles et les chariots. Au cours des décennies suivantes, Pratt & Letchworth a diversifié sa gamme de produits pour inclure des outils à main, des jouets et du matériel ferroviaire. Au tournant du 20e siècle, les pièces moulées pour l’équipement ferroviaire sont devenues les produits principaux de l’entreprise. En 1923, la Dayton Malleable Iron Company a acquis Pratt & Letchworth. Située sur la Tonawanda Avenue à Buffalo, dans l’État de New York, la fonderie Pratt & Letchworth était constituée de trois bâtiments sur 25 acres de terrain. Durant ses années de production maximale, l’entreprise employait près de 1 000 personnes. En 1981, face à une demande considérablement réduite d’équipements ferroviaires, Pratt & Letchworth a cessé ses activités. La fonderie a été démolie en 2005.
Il était inscrit dans l’un des catalogues publicitaires de 1892 que la compagnie Pratt & Letchworth commercialisait leurs jouets en les qualifiant d’« indestructibles ».
La Première Guerre mondiale a commencé en Europe en 1914, l’année où la Réserve fédérale américaine a été créée. Pendant les trois années précédant l’entrée des États-Unis dans le conflit, la Réserve fédérale a achevé son organisation; elle a ainsi été en mesure de jouer un rôle clé dans l’effort de guerre. Les guerres coûtent cher et, comme tout effort gouvernemental, elles doivent être financées par une combinaison d’impôts, d’emprunts et d’occasions d’imprimer de l’argent. Pour cette guerre, le gouvernement fédéral s’est appuyé sur un mélange de nouveaux impôts et d’emprunts auprès de la population. Très peu d’argent neuf a été créé. L’effort d’emprunt a été appelé le « prêt de la liberté » et a été rendu opérationnel grâce à la vente d’obligations de la liberté. Ces titres ont été émis par le Trésor, mais c’est la Réserve fédérale et ses banques membres qui ont procédé aux ventes d’obligations.
Morris et Rose Michtom ont fondé l’Ideal Novelty and Toy Company, à Brooklyn, lorsqu’ils ont inventé l’ours en peluche en 1903. Après la mort de Morris Michtom en 1938, l’entreprise a changé de nom et est devenue l’Ideal Toy Company. Le neveu des Michtom, Abraham Katz, en est devenu le directeur général.
La poupée Doughboy Soldier (« Liberty Boy ») a été conçue en 1917 par Morris Michtom. Elle a été utilisée pendant la Première Guerre mondiale pour vendre des obligations de guerre. La poupée était en composition moulée, avait les bras et les jambes articulés, la tête creuse et le corps peint à la main.
La société Ferdinand Strauss, fondée au début des années 1900, à New York, fabriquait des jouets bon marché, y compris des jouets mécaniques à remontoir, à partir d’étain lithographié. L’un de ses premiers produits était Trixo, le singe grimpant. Quelques années plus tard, Strauss sera connu comme « le fondateur de l’industrie du jouet mécanique en Amérique ».
Ferdinand Strauss était d’origine allemande. En 1912, il a engagé le futur magnat du jouet, Louis Marx. Le sort de la société Strauss n’est pas clair, la compagnie semble avoir disparu en 1927. Des preuves laissent comprendre que Marx aurait loué l’ancien bâtiment de Strauss et récupéré sa ligne de jouets afin de les intégrer à sa production.
Popeye fut au départ un "comic strip" (une bande dessinée illustrée en quelques espaces qu'on retrouvait par exemple dans les journaux). Créé par E. C. Segar sous le nom The Thimble Theatre (« Le théâtre de poche ») fut distribué à partir du 19 décembre 1919 par King Features. À l'origine parodie des serials mélodramatiques et du théâtre de boulevard, The Thimble Theatre évolue rapidement vers l'aventure humoristique. C'est avec l'apparition du marin borgne Popeye en 1929 qu'elle commence à connaître le succès. Devenue en 1934 The Thimble Theatre Starring Popeye, sa popularité connaît un nouveau bond deux ans plus tard avec l'adaptation en dessin animé des aventures de Popeye par les Studios Fleischer.
La première apparition de Popeye est dans la bande quotidienne du 17 janvier 1929. Marin brut et susceptible mais généreux et loyal, doué d'une force extraordinaire, il est devenu l'un des personnages emblématiques de la culture populaire américaine à la suite des adaptations en dessin animé à partir de 1933.
Popeye aurait été inspiré à Segar par Frank Fiegel, dit « Rocky » (1868-1947), habitant haut en couleur de Chester, la ville de l'Illinois où l'auteur a grandi. Ce grand Américain d'origine polonaise à la mâchoire anguleuse, amateur de bagarres réputé pour sa force extrême dans sa jeunesse et fumeur de pipe invétéré par la suite, était bien connu de Segar, mais celui-ci n'a jamais confirmé directement qu'il ait inspiré Popeye. Fiegel meurt le 24 mars 1947 sans avoir été marié. Sa tombe est gravée d'une image de Popeye et la ville de Chester érige une statue en son honneur, toujours debout aujourd'hui. Selon l'historien Michael Brooks, Segar envoyait régulièrement de l'argent à Fiegel.
C'est en 1812 que les frères Grimm publièrent pour la première fois la première édition de ce qu'on peut appeler l'histoire inspiré de Blanche Neige. Cette première édition sera révisée et finalisée par ces mêmes frères Grimm en 1854.
Ce n'est qu'en 1937 que le film d'animation Blanche Neige et les 7 nains sera présenté au grand écran pour la première fois par Walt Disney inspiré de l'histoire des frères Grimm. C'est en raison de l'énorme succès du film que quelques compagnies ont eu l'autorisation de Disney pour fabriquer des jouets à l'image de ce personnage légendaire dont celle-ci de la compagnie Knickerbocker aux États-Unis.
La compagnie Milton Bradley était située à Springfield dans le Massachusetts, aux États-Unis. La compagnie a été active de 1860 à 1984 pour ensuite devenir la propriété de Hasbro/Playskool de 1984 à aujourd'hui. C’est en 1861 que la compagnie commercialise le jeu ‘’ The Checkered Game of Life’’ qui rencontre le succès avec plus de 45 000 exemplaires vendus en un an. Ce sera en 1960, cent ans plus tard que le jeu deviendra ‘’The Game of Life’’ plus connu en Français sous le nom de ‘’Destins’’.
Milton Bradley a fabriqué en plus de cent ans des jeux de tables, des casse-têtes et même des ensembles de peinture à l’eau pour enfants.
Charles Jacques Rossignol est né à Neufchef en 1839 et mort à Paris en1889 à l’âge de 50 ans.C.R va inventer de nouvelles techniques qui vont démocratiser le jouet. L’agrafage tout d’abord, qui va remplacer l’assemblage par soudure. Ce système permet au fils de
Charles Rossignol, en 1888, de réduire les frais de main d’œuvre, le rabattage des languettes se faisant automatiquement à l’aide de machines. Autre progrès, pour éliminer les odeurs de peinture nuisibles, il applique le principe de décoration par procédé d’impression lithographique, ce procédé ne fut pas créé par lui mais il en acquit le brevet.
Vers 1930, la compagnie change et devient « Roitel, Rossignol & Cie ». L’après-guerre sera plus difficile à négocier, le jouet en tôle devenant rapidement obsolète, la firme fermera ses portes en 1962. La société Charles Rossignol est pour la France l'un de leur plus ancien fabricant de jouets.
Voici un jeu fabriqué par la compagnie Clark & Sowdon qui deviendra un peu plus tard "E.O. Clark". Cette compagnie était située à New York. Fondé en 1892, c'est à la suite du décès de William Sowdon en 1899 que la compagnie changera son nom et les inscriptions sur leurs jeux pour E.O. Clark. La compagnie fermera ses portes aux alentours de 1905. Leur période d'activité a donc été très courte et la rareté de leurs jeux est évidemment très élevée.
Je vous présente ici un jeu produit sous le nom de Clark & Sowdon aux alentours de 1895. Le jeu Chessindia est en quelques sortes l'ancêtre du parchesi. La boîte est faite de carton et de bois.
Clark & Sowdon ±1892 – 1899
E.O. Clark 1899 – ±1905
Ce jouet de format géant est la parfaite réplique de la voiture de course de la formule 500 des années 1950's Les voitures de course de JC Agajanian ont remporté trois pole positions et établi quatre records de piste à Indianapolis 500 et ont remporté la course deux fois. Ces voitures uniques et élégantes ont rapidement séduit les adultes et les enfants. C'est à la suite de leur grande popularité que la compagnie Japonaise Yonezawa commença la commercialisation de ce jouet format réduit de la voiture de course mais parce que cette compagnie Japonaise ne détenait pas les droits vis-à-vis le modèle réduit de la version originale, la compagnie Japonaise fut poursuivie par la vraie compagnie automobile, ce qui força la compagnie Yonezawa à rappeler tous ses jouets et de les détruire. À la suite de cet incident, les droits de production ont été vendu à une société Allemande et par la suite Française du nom de GEM.
La compagnie de jouet GEM a réalisé plusieurs jouets à la fin des années 1940's jusqu'à temps que la société France-Jouets achète la compagnie en 1957.
Voici une belle pièce de la fin du 19e siècle fabriqué en 1899 par la compagnie D.P. Clark. Inspiré des Véhicules Electric de la dernière décennie des années 1800, ce jouet est un vrai témoin de l'industrie de l'automobile en pleine évolution.
Les taxis hippomobiles étaient traditionnellement des véhicules à deux roues pouvant accueillir deux passagers à l'intérieur alors que le conducteur se tenait derrière à l'air libre. L’Electric Carriage and Wagon Company est passée de 12 à 62 taxis entre 1897 et 1898. Elle est ensuite devenue l'Electric Vehicle Company produisant la version Electrobat, tout en faisant fonctionner 100 taxis new-yorkais.
Les taxis électriques de New York ont disparu des rues. Les chevaux sont revenus pendant une courte période, jusqu'à ce que les véhicules à combustion interne se mettent en branle et prennent le contrôle.
Grand central station par Henry Katz co, 1928
Fabriqué par la compagnie Américaine Henry Katz & co, cette gare centrale fut le premier jouet de cette société qui ferma ses portes en 1931, trois ans après sa création. Son créateur était à l'époque un ami de Louis Marx et avait également travaillé en 1917 auprès de de la compagnie Ferdinand Strauss avant de partir sa propre compagnie de jouets mais qui ne durera que 22 mois et qui ne survivra pas à la grande dépression au début des années 1930.
Ce camion de pompier alimenté avec une pile pour illuminer les phares et mécanique au niveau de sa propulsion était très à l'avant-garde des jouets de son époque. Ce jouet imposant et de très haute qualité fut produit au milieu des années 1930.
En 1895, Johann Distler fonde à Nuremberg l'usine de produits métalliques Johann Distler KG. Jusqu'à la Première Guerre mondiale, les jouets communément appelé "Penny Toys" étaient principalement vendus via des grossistes tels que Moses Kohnstam. Après la guerre, des avions et des figurines mécaniques sont également entrés dans la ligne de production.
1920-1936 L'entreprise compte 120 employés et produit plus de 800 articles. En plus des voitures, ils produisaient également des avions et des figurines mécaniques.
1936 Ernst Voekl reprend l'entreprise du juif Johann Distler et en avril 1938 l'entreprise Trix. La gamme des deux sociétés étant très différente, Distler produisait principalement des jouets en tôle, des véhicules en tôle et des chemins de fer pour les grands magasins et les sociétés de vente par correspondance, tandis que Trix produisait des chemins de fer supérieurs de formats 00/H0 et N.
Voici un exemplaire des poupées qu'on appelle "Wax Doll" et dans ce cas précis une poupée "Pumkin Head" ou "Squash-Head". Ces poupées au visage de cire étaient parfois entièrement de cire ou comme dans ce cas-ci en composition recouverte de cire.
De 1840 à 1845 vinrent les "Tête de citrouille" ou "Tête de courge" ainsi appelées à cause de leurs visages ronds en forme de lune qui sont très étroits de l'arrière vers l'avant. Les têtes étaient si étroites qu'elles ne nécessitaient qu'un moule peu profond en deux parties. La poupée standard de ce type a les cheveux disposés en pompadour et moulés sur la tête. Habituellement, il y avait une bande noire, comme un peigne circulaire, autour du sommet de la tête, ils avaient des yeux en verre foncé qui n'avaient pas non plus de pupilles. Les bras et les jambes étaient en bois et les corps étaient généralement bourrés de paille ou de foin.
Le Bilboquet est l'un des jeux les plus anciens et les plus appréciés des enfants depuis le 16e siècle. Communément appelé "Cup and Ball" en Angleterre, ils ont tout d'abord fait leur apparition en France où il s'appelait "Bilboquet", le "Boliche" en Espagne et le "Balero" dans la plupart des pays d'Amérique hispanique. Aux États-Unis, c'est en 1767 que les règles de jeu du Bilboquet seront publicisées par Charles Shipman dans le Journal de New York.
Le bilboquet était un excellent jeu pour l'entraînement de l'œil et de la main et était bien connu en Inde à une date très précoce. Ce jouet antique avait aussi beaucoup de qualités en rapport à ses aspects décoratifs. Ces jouets anciens étaient joués non seulement par les enfants, mais aussi par les adultes dans les cours françaises, italiennes et espagnoles du XVIIe siècle. Des cœurs, des fleurs et des fruits remplaçaient parfois la balle dans des spécimens élaborés. Deux jouets victoriens indiens de cette description figuraient parmi les jouets de la reine Victoria.
Voici un jouet appelé "Boy on Velocipede" fabriqué en 1871 par la compagnie Stevens & Brown aux États-Unis. Les deux fabricants de jouets de l'époque George Brown et J.& E. Stevens décidèrent de former une seule compagnie aux alentours de 1869.
Le "Boy on Velocipede" a été breveté par Arthur Allen en 1870 et fabriqué l'année suivante par Stevens & Brown. Fait de fonte, de métal et avec son personnage muni d’une tête en composition, ce jouet était disponible en différents modèles (garçon ou fille, avec une variété de vêtements de différentes couleurs).
Davy Crockett est né en 1786 et est devenu un personnage politique et historique important dans l'histoire des États-Unis. C'est en 1954 que Walt Disney transportera le personnage au grand écran avec une série d'épisodes sur la vie de Davy Crockett.
Voici un rare jouet fabriqué par N. N. Hill Brass Co.,USA. Cette compagnie a été fondée en janvier 1889 par Norman N. Hill qui débuta sa carrière dans le département de finition de la Barton Bell Co.C'est à l'âge de dix-huit ans avec un montant de 800$ qu'il lanca sa propre entreprise de cloches et sera le premier à estamper des cloches en acier plutôt que de les couler. Elle deviendra la plus grande usine au monde consacrée aux cloches et aux jouets. Dans les années 1930, N.N.Hill Brass recevra un contrat pour produire des jouets Walt Disney. La production de ces jouets en bois est devenue la principale production de son usine. C'est finalement au début des années 1960 que la N. N. Hill Brass Company fermera ses portes définitivement.
Davy Crockett par N.N. Hill Brass, 1956
Le "Choo Choo" Tinker Railway a été mis sur le marché pour la première fois en 1924. Il était une version modifiée d'un modèle paru en 1920. Avec sa structure composée de métal et de bois, on détecte facilement la ressemblance avec les matériaux du célèbre jeu de construction de Tinkertoy.
La très populaire compagnie Tinker Toys était situé à Evanston, Illinois aux États-Unis. La compagnie a été active de 1910 à 1985 pour ensuite devenir la propriété de Hasbro/Playskool de 1985 à aujourd'hui.
Tinkertoys a été intronisé au National Toy Hall of Fame à Rochester, New York, en 1998.
Charles Pajeau dans son atelier, où il a fait éclore des idées pour de nombreux produits, dont Tom and Belle Tinker, TinkerBlox et Tilly Tinker the Terpsichorean Queen. Les deux photos à droite : Photos promotionnelles d'un garçon et d'une fille construisant un avion avec le kit "Giant Ticker", années 1920
"Bien que nous ne fixions aucune limite exacte au nombre [de produits] que nous pensons pouvoir fabriquer de manière rentable, 21 est à peu près la limite", a admis Pajeau en 1925. "Nous connaissons des fabricants de jouets qui fabriquent 400 articles différents ou plus. Beaucoup de leurs produits ne sont que des bagages. La diversité de leurs produits ne sert qu'à confondre les acheteurs, le public et eux-mêmes. Ils ne peuvent pas se spécialiser ou se concentrer sur un groupe particulier de jouets. Ils n'ont pas multiplié le volume de leurs affaires par leur nombre supplémentaire, mais ils ont multiplié leurs ennuis.
Usine Tinkertoy qui se situait au 2012 Ridge Avenue, Evanston, 1928 par rapport à aujourd'hui
À la fin des années 1920, la compagnie Toy Tinkers avaient de nouveau migré vers une nouvelle usine d'Evanston de 65 000 pieds carrés au 2012 Ridge Avenue, que Bob Pettit décrivait à l'époque comme «non seulement le dernier mot en matière de construction d'usine, adapté à nos besoins, mais qui sera un crédit architectural à Evanston.
Usine Tinkertoy qui se situait au 807 Greenwood St., Evanston : domicile des Toy Tinkers de la fin des années 1940 à 1973
Vitrine TinkerToy au grand magasin Mabley & Carew à Cincinnati, OH, 1915. Remarquez le slogan : « TinkerToy for Girl or Boy. . . 1 000 jouets en un"
En ce qui concerne les premiers jouets à friction, les brevets et les guerres de brevets ont été à l'origine d'une grande partie du développement. En regardant DP Clark, Dayton et Schieble, on verra rapidement de nombreuses similitudes frappantes. Les différences sont un peu plus difficiles à détecter. Au fil de l'histoire, bien résumé dans American Motortoys de Lillian Gottschalk, DP Clark a été le premier à breveter le jouet à friction. Quelques années plus tard, Schieble est devenu partenaire d'affaires de DP Clark. Au début des années 1900, Clark a quitté l'entreprise et Schieble a commencé à fabriquer ses propres jouets sous le surnom de Schieble Toy Company. Quelques années plus tard, Clark est revenu à la fabrication de jouets avec la Dayton Toy Company et les poursuites ont commencé.
Alors, qu'est-ce que tout cela signifie pour le collectionneur ? Fondamentalement, cela a causé une grande quantité de confusion lorsqu'il s'agit d'identifier ces trois marques. Une chose est sûre, DP Clark précède les jouets Dayton et Schieble et semble aller de la fin des années 1880 à environ 1905. Dayton et Schieble ont quant à eux fabriqué des jouets à friction jusqu'aux années 1930.
Fondée en 1826, la compagnie de jouets Hess a été l’une des premières à fabriquer des chemins de fer en acier embouti. Johann L. Hess a hérité de l’entreprise en 1866 et la compagnie a cessé sa production en 1934.
Fabriqué en Allemagne de 1880 à 1890, ce jouet fait partie de ceux que nous appelons « pré-lithographie », soit la première génération de jouets en métal munis de rabats qui maintenaient les pièces ensemble, sans impression sur le métal.
Maison de poupées Moritz Gottschalk, fabriquée vers 1913, en Allemagne
Moritz Gottschalk est né en 1840. C’est en 1865 qu’il a fondé un atelier de reliure dans la petite ville de Marienberg, dans l’Erzgebirge, en Allemagne. À partir de 1873, il a réalisé des maisons de poupées et d’autres jouets. C’est grâce à l’arrivée du chemin de fer, deux ans plus tard, que l’usine a pris de l’expansion. La compagnie exportait ses produits vers l’Angleterre, la France, les Pays-Bas, la Scandinavie et l’Amérique, ce qui explique pourquoi nous trouvons des maisons de poupées Gottschalk partout dans le monde. De nos jours, dans plusieurs pays, dont les États-Unis, des salles d’exposition montrent les jouets Gottschalk. Ces maisons de poupées étaient mondialement connues. Les styles architecturaux de chaque période ont été transposés sur les maisons. Les maisons de poupées en bois étaient souvent recouvertes de papier lithographique, qui imitait les façades de l’époque. Les fenêtres sur les côtés du bâtiment n’étaient parfois dessinées que sur le papier. Afin d’identifier la date de fabrication des maisons, sachez que jusqu’en 1913 environ leur toit était bleu; après cela, il était rouge. De nombreuses maisons de poupées étaient marquées en dessous d’un numéro identifié dans les catalogues.
Les maisons de poupées Gottschalk étaient vendues avec plusieurs accessoires, dont différents meubles. Ce modèle date possiblement de 1913, soit les premières versions de maisons au toit rouge.
Le Hustler Crew, fabriqué par la Hustler Toy Company, parut pour la première fois en 1925.
En 1919, la Frantz Manufacturing Company de Sterling, située dans l’État de l’Illinois, a commencé à fabriquer des jouets. Son premier produit : un jeu de baseball. Elle a autorisé la production de ce jeu à la Evan Reed Manufacturing, qui détenait le brevet. Ces premiers jouets portaient la marque Frantz et comprenaient le très populaire jeu de baseball, ainsi qu’un jeu de football et un autre de golf. Des jouets à tirer en bois ont par la suite été fabriqués. En 1925, la Hustler Toy Company a été fondée comme filiale. Des décalcomanies ont été créées et des jouets de cette période peuvent être trouvés avec la décalcomanie Hustler sur les logos Frantz. À la fin des années 1920, ils ont repris la Toylander Corporation, qui fabriquait également des jouets à Sterling, dans l’Illinois.
La compagnie "Francis, Field & Francis" 1838
Le premier fabricant de jouets de référence était basé à Philadelphie. Connue sous le nom de Francis, Field & Francis, alias Philadelphia Tin Toy Manufactory, cette entreprise a été en activité dès 1838. Francis, Field & Francis a produit le premier jouet américain manufacturé, un appareil à incendie tiré par des chevaux. La société a affirmé que ses jouets en étain japonais (laqués) étaient "supérieurs à ceux importés".
Victory Canary Songster,🐦1923 🐦
Savez-vous quand a commencé l'expression « regardez l'oiseau » ou bien « Attention le petit oiseau 🐦 va sortir » ?
Comme pour toutes les traditions honorées par le temps, une phrase peut grandir au fil des ans et être reprise par les générations suivantes jusqu'à ce qu'elle finisse par s'éteindre. Ce birdie est-il sur le point de disparaître ? C'est définitivement sur la liste des espèces menacées, alors...quand l'expression a-t-elle commencé à être utilisée pour la première fois? Et pourquoi?
Les premières observations d'oiseaux enregistrées remontent à juillet 1879.
Un numéro de Photographic News contenait un article sur un homme nommé CW Davis qui avait entraîné un canari à chanter sous sa direction pour détendre un sujet qui, à cette époque, aurait dû rester immobile dans une position fixe pendant plusieurs minutes pendant que la caméra prenait la photo.
Les entrepreneurs devaient être au courant du problème car l'article poursuit en disant que "bientôt, les photographes ont pu acheter un oiseau mécanique qui gazouillait lorsqu'une ampoule pneumatique était pressée et l'expression "regardez l'oiseau" est devenue une commande lors des séances de portrait".
Le numéro de brevet 1 445 332 (1923) appartient à Oscar Schwarzkopf, étiqueté comme un chanteur d'oiseaux jouets. Un Victory Canary Songster en laiton semble également avoir été breveté à peu près à la même époque et The Risdon Manufacturing Company de Naugatuck, Connecticut, a produit ses versions pendant plus de 25 ans.
Au fur et à mesure que les appareils photo sont devenus plus portables, plus de trépieds et de capots encombrants, et les processus plus stables et cohérents, les birdies en laiton ont commencé leur déclin. De nouveaux accessoires ont commencé à entrer en jeu pour aider les photographes dans leurs séances de prise de photos.
Des bancs, des accessoires, des toiles de fond et de nouvelles techniques de flash ont commencé à aider à stimuler cette industrie nouvelle et en évolution. Alors que les birdies eux-mêmes étaient en baisse, la phrase a malgré tout continué à être utilisé depuis.
Albert Schoenhut (né le 5 février 1849 à Göppingen, Wurtemberg ; décédé le 3 février 1912 à Philadelphie, PA) a commencé à fabriquer des pianos jouets dans sa jeunesse à Wurtemberg. En 1866, il immigre aux États-Unis pour travailler dans le grand magasin John Wanamaker de Philadelphie, où il est chargé de réparer les pièces en verre des pianos jouets importés d'Allemagne. En 1872, il se lance à son compte et fonde la Schoenhut Piano Company. L'entreprise de jouets basée à Philadelphie, qui devint plus tard connue sous le nom de A. Schoenhut Company, a été incorporé en 1897. À ses débuts, l'entreprise se concentrait sur la fabrication de pianos jouets et d'autres instruments de musique, établissant rapidement une réputation de qualité qui était largement basé sur les traditions artisanales allemandes.
Au fil du temps, l'entreprise s'est développée et a commencé à fabriquer d'autres produits, tels que le Humpty Dumpty Circus, qui a été introduit au tournant du siècle. En plus du cirque, la société a également commencé à produire des poupées, des jeux, des ensembles de jeu et une variété de figurines, qui jouissaient tous d'une immense popularité. Dans le processus, la société A. Schoenhut est devenue le plus grand fabricant de jouets en Amérique. Schoenhut lui-même est devenu le « roi des fabricants de jouets » et le « père Noël de Kensington. sur l'innovation, sa poursuite des marchés transatlantiques et sa mise en œuvre de vastes stratégies publicitaires. À la mort d'Albert Schoenhut en 1912, la « Maison de Schoenhut » comprenait une usine et des bureaux à Philadelphie, un bureau de vente à New York et une entreprise de catalogues florissante. Il a laissé l'entreprise à ses six fils, qui ont dirigé et développé l'entreprise jusqu'en 1935. Bien que la société ait connu de nombreuses incarnations et changements de propriétaire depuis lors, elle existe toujours aujourd'hui sous le nom de Schoenhut.
Encore aujourd'hui les poupées Barbie font toujours l'objet d'erreurs d'identification dans le monde des collectionneurs. Les gens ont toujours de la difficulté à les identifier en raison de la fameuse date de 1966 inscrite sur chacune d'elle.
Les fameuses Barbie avec l'inscription 1966.
Moindrement qu'on ne connait pas leur histoire, on tombe dans le piège. La compagnie Mattel a utilisé les mêmes moules de 1966 à 1992 environ pour la fabrication de leurs poupées. Ce qui signifie qu'on peut retrouver des poupées Barbie de 1992 avec l'inscription 1966. 😉👍
La meilleure façon d'identifier la période de fabrication, est le pays d'origine.
Les premières Barbie des années 1960 ont à peu près tous le Japon comme pays de fabrication suivi de l'inscription Hong Kong dans la deuxième partie des années 1960, suivi de Taiwan, China, Malaysia et parfois on peut retrouver à travers ça l'Italie, le Canada et les États Unis et même le Mexique. 😉👍
Une illustration datant de 1863
La petite histoire du jouet appelé "Jack in the box"
Une théorie quant à l'origine du jack-in-the-box est qu'il vient du prélat anglais du XIVe siècle Sir John Schorne, qui est souvent représenté tenant une botte avec un diable à l'intérieur. Selon le folklore, il a une fois jeté le diable dans une botte pour protéger le village de North Marston dans le Buckinghamshire. En français, un jack-in-the-box s'appelle un « diable en boîte » (littéralement « diable dans une boîte »). L'expression jack-in-the-box a été utilisée pour la première fois dans la littérature par John Foxe, dans son livre Actes and Monuments, publié pour la première fois en 1563. Là, il a utilisé le terme comme une insulte pour décrire un escroc qui tromperait les commerçants en vendant les boîtes vides au lieu de ce qu'ils ont réellement acheté.
Au début des années 1500, le premier jack-in-the-box a été fabriqué par un horloger allemand connu sous le nom de Claus. Claus a construit une boîte en bois, avec des bords en métal et une poignée qui ferait sortir un diable de dessin animé ou un « Jack » après avoir tourné la poignée. Il a été construit comme cadeau pour le cinquième anniversaire d'un prince local. Après avoir vu ce jouet, d'autres nobles ont demandé leur propre "Devils-in-a-box" pour leurs enfants.
Au début du XVIIIe siècle, des mécanismes de jouets améliorés ont rendu le jack-in-the-box largement plus disponible pour tous les enfants et pas seulement pour la royauté.
La compagnie "Crandall Toys" 1840-1900
Il y a eu deux familles Crandall impliquées dans le commerce des jouets en bois des années 1840 au début des années 1900
Charles M. Crandall de Montrose, en Pennsylvanie, dont le père et les frères étaient également des fabricants de jouets, a connu son plus grand succès en fabriquant des ensembles de blocs de construction. Ses ensembles brevetés en 1867 comportaient un arrangement à rainure et languette qui maintenait les pièces ensemble. Crandall a introduit des ensembles de blocs de construction lithographiés en papier sur bois dans les années 1870. Il a été dit qu'à la fin du 19ème siècle, les ensembles de blocs de construction de Crandall étaient vus dans presque toutes les nations civilisées.
Les origines du jeu de dés avec les personnages d'Ajax and Achilles.
Une amphore est, dans l'Antiquité, le récipient le plus utilisé pour le transport de produits de base : le vin, l'huile d'olive, la bière et les sauces de poissons.
Fabriquée à Athènes vers 530 av.J.-C., cette amphore montre Ajax et Achille - deux des héros de la guerre de Troie - jouant à un jeu de société, éventuellement avec des pessi ou des dés.
Sept marqueurs ou dés sont visibles sur le plateau de jeu, et l'Ajax tend la main pour ramasser l'une de ses pièces pour le prochain lancer, alors qu'ils passent les heures entre les combats.
Nous ne pouvons pas être sûrs à quel jeu ils jouaient ou comment les dés ont été marqués, mais un équivalent pourrait être le backgammon, qui implique à la fois des compteurs et des dés. Il remonte à près de 5000 ans en Mésopotamie, et des versions ont été jouées dans l'Empire byzantin au 5ème siècle et en Perse au 6ème siècle.
Une autre preuve d'histoire qui témoigne la présence de jeux, quelques centaines d'années avant Jésus Christ.
Le jeu royal d'Ur.
Bois et coquille, trouvés dans le cimetière royal d'Ur, dans le sud de l'Irak, 2600–2400 av-J.C.
Le jeu royal d'Ur est le plus ancien jeu de société jouable au monde, né il y a environ 4600 ans dans l'ancienne Mésopotamie.
Les règles du jeu ont été écrites sur une tablette cunéiforme par un astronome babylonien en 177 av-J.C. À partir de là, le conservateur Irving Finkel a pu déchiffrer les règles - deux joueurs s'affrontent pour faire courir leurs pièces d'un bout à l'autre du plateau. Les carrés centraux étaient également utilisés pour la bonne aventure.
Bien-aimé de Toutankhamon et de la reine Néfertari, le senet est l'un des premiers jeux de société connus, datant d'environ 3100 avant JC.
Le plateau de jeu comprend 30 cases, disposées en trois rangées de 10. Deux joueurs s'affrontent pour faire courir toutes leurs pièces jusqu'au bout du plateau, en utilisant des bâtons ou des os plutôt que des dés, pour déterminer le nombre de cases déplacées à chaque lancer.
Certaines planches, comme celle-ci fabriquée à partir d'un morceau de bois évidé et recouvert d'ivoire, ont des carrés complètement vierges, tandis que d'autres comportent des carrés décorés de hiéroglyphes représentant des règles de jeu supplémentaires.
Sur ce papyrus, datant d'environ 1250-1150 avant JC, un lion joue au senet avec une gazelle. Une preuve bien évidente de l'existance des jeux 1250 ans avant Jésus Christ.
Traveler's Tour Through the United States
Ce jeu est considéré comme l'un des premiers jeu de table fabriqué aux États-Unis. Fabriqué par F. & R. Lockwood à New York en 1822 dont la couleur était appliqué à la main. Il faudra attendre le dernier quart du 19e siècle pour que la technique d'impression couleur soit utilisé dans la production des jeux de table. Ils ont également réalisé le même jeu mais avec la map de l'Europe.
Voici un bel exemple de liste de cadeaux de Noël dantant de 1901
Voici un bel exemple de publicité destiné aux magasins généraux de l'époque et datant de 1926
Convaincu que les jeux de stratégie et d'amusement pouvaient plaire aux adultes aussi bien qu'aux enfants, George S. Parker a développé les jeux classiques Monopoly, Flinch, Pit, Rook, Boggle, Risk et Sorry. Sa propre passion pour l'invention de jeux s'est développée par des acquisitions stratégiques de produits d'autres inventeurs et ses 12 principes pour gérer une bonne entreprise - ses propres règles pour le "jeu" d'une entreprise prospère.
En 1883, à l'âge de seize ans, George fonde la George S. Parker Company pour commercialiser son premier jeu, Banking, un jeu de finance qu'il a modifié à partir d'un jeu de cartes moral appelé Everlasting. La plupart de ses premiers jeux ont été conçus pour éduquer et divertir. Son objectif était de tenir les gens informés de leur époque tout en les divertissant. La banque était l'un de ces jeux car il a été lancé juste au moment où l'Amérique venait de mettre fin à une dépression post-guerre civile et commençait une période économique plus prospère. Quelques autres exemples étaient les jeux de société Klondike, sur la ruée vers l'or en Alaska, et la guerre à Cuba, sur la guerre hispano-américaine
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Comme il inventait des jeux, George vendait également des jeux fabriqués par W & S.B. Ives, l'un des plus anciens fabricants de jeux à l'époque. En 1887, il avait obtenu les droits sur toute la lignée Ives. Pendant ce temps, il a également lancé son propre jeu, Chivalry, qui a ensuite été renommé Camelot.
George a été rejoint par son frère Charles en 1888 pour créer Parker Brothers, basé dans leur ville natale de Salem, Massachusetts. Dix ans plus tard, leur frère aîné Edward rejoindra également l'entreprise. Parker Brothers restera une entreprise familiale et gérée pendant encore 80 ans jusqu'en 1968.
Dans les années 1980, Parker Brothers a été l'une des premières sociétés de jeux vidéo américaines à faire de la publicité dans les magazines. Ils ont également produit un catalogue de leurs jeux de société familiaux en 1894. Ce catalogue comprenait une réédition d'un jeu de société Ives, le Mansion of Happiness, qui a été promu comme le premier jeu de société américain. À cette époque, les jeux de société pouvaient être produits en série avec un processus d'impression lithographique qui n'avait plus besoin d'être coloré à la main. Les ensembles de jeux étaient souvent constitués de grandes planches ou de caisses en bois accompagnées de « dés en os, de jetons en métal et de pièces de jeu en bois figuratives tournées sur un tour ».
Alors que les principaux fabricants de jeux en Amérique ont commencé à réduire leurs ensembles de jeux élaborés au début des années 1900, Parker Brothers a commencé à se concentrer sur les jeux de cartes. Une exception à cela était leur introduction de l'engouement britannique pour le ping-pong en Amérique en 1902. Plus tôt, dans leur catalogue, ils avaient annoncé un jeu de société intitulé Tennis de table. C'était avant l'invention de la balle en celluloïd en 1900, qui était une grande amélioration par rapport aux balles en caoutchouc ou en liège. La nouvelle balle en celluloïd produisait des sons de ping et de pong et le jeu a donc été renommé. Parker Brothers a acquis les droits d'utilisation du nom Ping-Pong en Amérique lors de l'introduction de ce nouveau sport.
Les jeux de cartes que Parker Brothers a lancés au début du nouveau siècle ont commencé avec Flinch en 1902, Pit en 1904 et Rook en 1906. Pit, leur premier million de vendeurs, a été acheté à Edgar Cayce en 1903 et était basé sur le populaire livre commercial de Frank Norris, The Pit, sur la salle des marchés de Chicago. Rook a été inventé par George, fabriqué par Parker Brothers, mais vendu sous la Rook Card Co. Il est devenu leur jeu le plus rentable à cette époque et conservera ce statut jusqu'au Monopoly.
Suite à la panique financière de 1907, Parker Brothers s'est concentré sur les puzzles en bois, qu'ils ont poursuivis pendant la Première Guerre mondiale et dans les années 1920, contribuant à créer cette mode populaire. Au cours de la reprise économique des « années folles », ils ont rejoint le monde du jeu en embrassant Mah Jongg, mais n'avaient pas de place sur ce marché.
C'est pendant les dernières années de la Dépression, en 1935, que le Monopoly a été lancé. Bien que le jeu existe depuis 1904, lorsque Elizabeth Magie Philips a créé The Landlord's Game, la version avec laquelle les frères Parker ont été approchés était celle de Charles Darrow basée à Atlantic City, New Jersey. Le Monopoly de Charles a été initialement rejeté par Parker Brothers pour étant trop complexe, trop long et sans but précis. Charles l'a commercialisé seul et l'enthousiasme populaire pour le jeu a trouvé son chemin vers le président de Parker Brothers, Robert B. M. Barton, le gendre de George. Robert a acheté un jeu, y a joué jusqu'à 1 h du matin et a écrit à Charles le lendemain avec une offre d'achat du jeu. En plus d'acheter les droits de Monopoly à Charles, Parker Brothers a obtenu tous les brevets et droits d'auteur existants en achetant également The Landlord's Game et deux autres versions qui existaient à cette époque.
Parker Brothers a mis toutes ses ressources dans le marketing du Monopoly. Après la saison de Noël 1935, la demande pour le jeu inondait leurs installations de Salem. En achetant des presses à imprimer et en embauchant des comptables, des imprimeurs et des ouvriers pour travailler 24 heures sur 24, sept jours sur sept, ils ont pu répondre à la demande de 20 000 jeux par semaine.
Comment l'inventrice du Monopoly Elizabeth Magie a perdu son jeu
Vous connaissez les règles. Les propriétaires s'enrichissent aux dépens des locataires. Voyager signifie débourser pour un billet de chemin de fer. Vous pouvez avoir des services publics, mais ils vous coûteront. Allez à l'encontre du propriétaire et allez directement en prison - oubliez de passer GO et de collecter 200 $. C'est le jeu de société Monopoly, inventé par une féministe fougueuse et progressiste dont l'invention a été volée dans les années 1930 par un homme du nom de Charles Darrow.
Parker Brothers, dans le marketing Monopoly, a fait de Darrow, un vendeur malchanceux luttant pour subvenir aux besoins de sa famille pendant la Dépression, un héros populaire, affirmant : « C'est la promesse passionnante de gloire et de fortune du jeu qui a initialement incité Darrow à produire ce jeu par lui-même. Sauf qu'il ne l'a pas fait.
Les racines progressistes du Monopoly
Elizabeth Magie est née dans une famille progressiste de l'Illinois en 1866, l'année de l'assassinat d'Abraham Lincoln. Son père était un éditeur de journaux et un abolitionniste qui a craqué pour Lincoln alors qu'il voyageait dans l'Illinois à la fin des années 1850 pour les débats Lincoln-Douglas.
Les graines du Monopoly ont pris racine lorsque Magie a présenté à sa fille les théories de l'économiste Henry George, dont le livre, Progress and Poverty, était si populaire qu'il a dépassé tous les livres sauf la Bible dans les années 1890. Il croyait que les individus devraient posséder ce qu'ils ont fait ou créé, mais que la terre devrait appartenir à tout le monde. Il a défendu une taxe foncière unique pour déplacer le fardeau fiscal vers les riches propriétaires. Les recettes fiscales seraient alors investies dans les services publics et sociaux pour encourager les propriétaires fonciers à utiliser leurs terres pour le plus grand bien. Embrassant la philosophie de George, Magie a pris sur elle de répandre l'évangile d'Henry George.
Pas une femme de son temps
S'il y a une chose à dire à propos d'Elizabeth Magie, c'est qu'elle n'était "pas une femme de son temps". Elle avait la peau pâle et des sourcils saisissants, une mâchoire forte et une éthique de travail encore plus forte.
C'était une célibataire qui subvenait à ses besoins en tant que sténographe et, plus tard, journaliste. Chef de famille, elle avait économisé suffisamment pour acheter sa propre maison sur plusieurs acres à Washington, DC – une maison qu'elle partageait avec un acteur masculin qui payait un loyer et une servante noire. Elle ne s'est mariée qu'à l'âge avancé de 44 ans, lorsqu'elle a épousé l'homme d'affaires Albert Phillips, de 10 ans son aîné.
Une sténographe étouffée
Elle a mis sa solide éthique de travail au travail en tant que sténographe et dactylographe au bureau des lettres mortes de Washington, recherchant et localisant les destinataires prévus et redirigeant le courrier et les colis non distribuables des États-Unis.
Alors que c'était une position respectable pour une femme, Magie a eu du mal à trouver un exutoire à sa créativité. Elle a écrit de la poésie et a écrit et interprété des numéros de comédie sur la scène théâtrale naissante de Washington. Mais la plupart de son temps libre a été consacré à dessiner, repenser et peaufiner un jeu de société qu'elle a inventé pour enseigner et promouvoir la théorie économique de George à un public plus large. Au tournant du XXe siècle, la popularité croissante des jeux de société a fourni ce débouché.
Le jeu du propriétaire
Magie a appelé son jeu "The Landlord’s Game". Elle avait la trentaine lorsqu'elle a demandé et obtenu un brevet (# 748 626) pour The Landlord's Game, devenant l'une des moins de 1% des femmes demandeuses de brevet à l'époque.
En 1903, une femme célibataire se présentant à l'Office des brevets était un acte plutôt effronté. Après tout, il faudrait encore 17 ans avant que les femmes obtiennent le droit de vote. Et malgré des innovations comme la machine à écrire et le téléphone offrant aux femmes de nouvelles opportunités de carrière, la société les considérait encore comme ayant peu à apporter au monde des idées. Pour le dire franchement, comme l'écrivait un journal en 1912, "elles n'utilisent pas autant leur cerveau que les hommes".
Peu de temps après avoir acheté les droits de Monopoly, Parker Brothers a suspecté que Darrow n'était pas le seul inventeur du jeu. Dans un effort pour prendre le contrôle du Monopoly et d'autres jeux de société et créer son propre monopole réel, la société a conclu un accord avec Elizabeth Magie. Pour ses droits de brevet sur The Landlord’s Game et deux autres idées de jeux, elle a reçu un maigre 500 $ – et aucune redevance.
Poupée Little Miss No-Name fabriqué par Hasbro en 1965
La poupée Little Miss No-Name de Hasbro est l'exemple parfait d'étude sur le marketing de produits erronés. Conçue comme l'antithèse de la Barbie incroyablement glamour, Little Miss No-Name a échoué à plusieurs niveaux. Le principal faux pas de Hasbro avec cette poupée était de s'opposer par inadvertance à l'évasion inoffensive dont jouissaient les amoureux de Barbie partout dans le monde.
Conçu par Deet D'Andrade, Little Miss No-Name se serait inspiré des peintures de l'artiste américaine Margaret Keane, dont le travail mettait en scène des enfants aux grands yeux. La poupée pauvre est venue sans chaussures et vêtue d'un sac en toile de jute.
Avec de grands yeux bruns tristes, une bouche tombante et une tignasse de cheveux blonds négligés, l'état pitoyable de Little Miss No-Name était accentué par une grosse larme en plastique qui pouvait être insérée dans un trou sous l'un de ses yeux. Ajoutant à son sort, la main de la poupée était moulée de telle sorte que, lorsque son bras était étendu, elle semblait mendier.
Dans sa publicité, Hasbro a utilisé le slogan suivant pour charmer sa jeune clientèle.
Elle n'a pas de jolie robe.
Elle n'a pas de chaussures.
Elle n'a même pas de maison.
Tout ce qu'elle a, c'est l'amour.
L'emballage de la poupée présentait Little Miss No-Name debout dehors dans une tempête de neige froide et fondante. Hasbro a doublé la trame de fond de Little Miss No-Name avec cet appel personnel sur la boîte :
J'ai besoin de quelqu'un pour m'aimer
Je veux apprendre à jouer
s'il te plaît, ramène-moi à la maison avec toi
et essuyer ma larme
La durée de vie de la poupée n'a duré que quelques années. Mais alors qu'elle était sur le marché, Hasbro a tout mis en œuvre, y compris une promotion croisée avec le mélange aromatisé au chocolat instantané hollandais de Borden en 1968.
Chariot pour poupée, The Vt. Novelty Works Co, 1879
La mise en marché de ce magnifique chariot pour poupée est venue à peu près au moment de l'histoire américaine où les parents ont développé une vision idéalisée de leurs propres enfants comme de beaux êtres intacts à chérir et à aimer, les fabricants ont produit des meubles et des appareils dimensionnés exactement pour choyer les jeunes. Les landaus, par exemple, surtout ceux ornés, permettaient non seulement aux fiers parents de montrer leurs charmants bambins, mais ils diffusaient souvent la prospérité et le bon goût de la famille. Des calèches comme celle de la photographie, spécialement conçues pour les petites filles à utiliser avec leurs poupées, communiquaient les mêmes valeurs tout en encourageant les jeunes à imiter les compétences de leur mère en matière de garde d'enfants.
Capsule Apollo, Masudaya, Japon, années 1960.
Le module de commande et de service Apollo est le véhicule spatial du programme Apollo conçu pour transporter les trois astronautes durant leur mission entre la Terre et la Lune. Sa conception démarre en 1961 au lancement du programme Apollo ; il a effectué son premier vol avec équipage en 1968 (mission Apollo 7) et son dernier dans le cadre de la mission Apollo-Soyouz en 1975.
La conception du vaisseau Apollo est revue à la suite de l'incident qui détruit au sol la capsule Apollo 1 au cours de tests qui coûtent la vie aux trois membres de l'équipage. Deux versions ont été fabriquées, dont seule la deuxième était à même de réaliser les missions lunaires.
La décennie des années 1960 a vu de nombreux jouets s'inspirer des véhicules de la NASA durant toute la durée du programme Apollo.
Jouets à piles influencés par l'imaginaire et la science-fiction durant les années 1960.
Durant les années 1960, l'imaginaire est en grande partie responsable de la création de plusieurs jouets surréalistes dans le but de plaire aux jeunes enfants. L'augmentation des films de science-fiction et de la grande popularité des bandes dessinées ont beaucoup contribué à alimenter l'effervescence de ce monde fantastique et imaginaire et plusieurs fabricants de jouets s'en sont inspirés plus d'une fois pour séduire les enfants. La conception de certains jouets était souvent un mélange de deux thématiques comme par exemple un métier de tous les jours tel un policier ou un pompier mais transporté dans un univers imaginaire et fantaisiste de science-fiction à travers un véhicule spatial.
Voici l'histoire de la compagnie IRWIN.
Fondée en 1926, la compagnie IRWIN a été un joueur important aux États-Unis et au Canada. En plus d'être un fabricant de jouets, IRWIN a été un pionnier en ouvrant un centre de distribution situé à Toronto pour permettre de desservir les consommateurs canadiens. Ce joueur très important dans l'industrie a également été un distributeur pour d'importantes lignes de produits tel que les figurines Star Wars de Kenner et autres grands noms de
l'industrie de l'époque comme le Hula Hoop, Slinky, Frisbee, les Bisounours et le four Easy-Bake. Au début des années 1980, le système vidéo Atari remporta un immense succès dont IRWIN était le distributeur canadien. IRWIN mettra également la main sur les droits de la marque des jeux vidéo Sega.
Comme de nombreuses entreprises de jouets historiques, Irwin Corporation a commencé par créer quelque chose de complètement différent. C'est Irwin Cohn (21 ans) et sa femme Mary qui ont fondé l'entreprise et les premiers produits qu'ils ont fabriqués dans leur minuscule espace de 200 pieds carrés étaient des porte-savons en celluloïd. En moins d'un an, la compagnie a commencé à produire des jouets et des hochets pour bébés à partir de celluloïd moulé par soufflage. Ils sont rapidement devenus le plus grand fabricant de hochets pour bébés en celluloïd aux États-Unis, ce qui a valu à Irwin Cohn le titre de "The Rattle King". Ils ont également produit une grande quantité de poupées qui sont rapidement devenues très populaires. Alors que de nombreux fabricants de jouets n'ont pas pu continuer à produire pendant la Seconde Guerre mondiale en raison de la rareté des matériaux, Irwin est devenu innovant en trouvant des moyens de produire leurs jouets à partir de déchets et de matériaux qui n'étaient pas nécessaires à l'effort de guerre. Ils ont même acheté de vieux négatifs radiographiques dans les hôpitaux et recyclé les feuilles de film celluloïd pour fabriquer des jouets à remontoir. À la fin de la guerre, ils ont commencé à éliminer progressivement l'utilisation du celluloïd en raison de sa grande inflammabilité et ont cessé toute production de celluloïd en 1947 (c'est pourquoi nous voyons l'inscription «plastique non inflammable» et «résistant aux flammes» annoncé sur certaines boîtes de leurs jouets. Irwin n'a cependant jamais cessé d'innover, détenant plus de 100 brevets et restant à la fine pointe de la technologie des plastiques, passant la production au polystyrène et au polyéthylène.
Au fur et à mesure de la croissance d'Irwin Corporation (employant à un moment donné plus de 800 personnes), la compagnie a créé deux sociétés affiliées pour conserver tous les moyens de production en interne : The Great American Plastics Company pour fabriquer les jouets et The Great American Chemical Corporation pour produire les matières premières. Irwin Cohn était président des trois sociétés, tandis que Mary était la trésorière et a aidé à la conception des jouets. Le gendre des Cohn, Bertram Cohen, a commencé à travailler pour eux en 1957. Cohen a pris la tête de l'entreprise après la mort d'Irwin Cohn en 1970 et a vendu l'entreprise en 1973.
Désormais, les jouets en plastique Irwin se retrouvent dans les collections de nombreux amateurs de jouets vintage et anciens. En plus des poupées, des hochets, Irwin a également produit un certain nombre de jouets mécaniques, notamment des voitures et d'autres véhicules.
Jeu de table Peter Rabbit.
Peter Rabbit est un personnage animal fictif dans diverses histoires pour enfants de l'auteur anglais Beatrix Potter. Un jeune lapin espiègle et aventureux qui porte une veste bleue, il est apparu pour la première fois dans The Tale of Peter Rabbit en 1902, puis dans cinq autres livres entre 1904 et 1912. Les six livres de Potter mettant en vedette Peter Rabbit se sont vendus à plus de 150 millions d'exemplaires. Les produits dérivés comprennent de la vaisselle, du papier peint, des livres de peinture, des jeux de société et des poupées. En 1903, Peter Rabbit a été le premier personnage fictif à être transformé en peluche brevetée, faisant de lui le plus ancien personnage sous licence.
Samuel Gabriel Sons & Co. a été fondée en 1907, vendant des produits en papier et publiant des livres pour enfants. La société a été rachetée par American Colortype dans les années 1930.
Caisse enregistreuse pour enfants, 1910
Voici une petite caisse enregistreuse fabriqué par la compagnie (Durable Toy & Novelty Company). Cette compagnie a été créée en 1907 avec une usine à Cleveland dans l'Ohio et un bureau à New York. Arthur Jacobs a été le premier président de la société. Les archives indiquent qu'il était tout à fait un inventeur. Jacobs détenait au moins sept brevets différents pour des tirelires et des caisses enregistreuses. Il détenait également des brevets pour d'autres jouets et jeux fabriqués par Durable ainsi que des brevets liés à l'industrie du phonographe.
En 1926, la société a été vendue à HH Payson. Payson était un fervent partisan de la publicité et du marketing et l'entreprise a grandi sous sa direction. Au milieu des années 1940, l'usine et les bureaux ont été transférés à Paterson, NJ et finalement à Hackensack, NJ à la fin des années 1940. Mme Ann Payson était présidente de l'entreprise dans les années 1940 et 1950.
En 1957, la Durable Toy & Novelty Company a été achetée par la Western Stamping Company de Jackson, Michigan qui fabriquait aussi des petites tirelires dont des caisses enregistreuses appelées Tom Thumb qui ont été très populaire de 1945 à 1960.
Caisse Tom Thumb dans sa boîte d'origine de 1945.
La Western Stamping a été fondée en août 1939 par Poole, Kirby Baker, Floyd Hardick et Ed Snell, qui ont quitté la division automobile de Sparks Withington Company pour fonder leur propre entreprise.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale a éclaté, elle s'est diversifiée dans des domaines tels que les pinces de mât pour les unités de communication du corps des transmissions et les pièces de mitrailleuses. À l'exception d'environ une demi-douzaine d'hommes, la main-d'œuvre de l'entreprise en temps de guerre était entièrement féminine. Alors que la guerre touchait à sa fin, Lathrop Berry, un ingénieur de Jackson et bricoleur avec plusieurs brevets pour ses inventions, est entré dans Western Stamping avec un prototype de jouet.
Western Stamping a commencé à fabriquer le jouet en 1945 sous le nom commercial Tom Thumb, car il s'agissait d'une version plus petite d'une véritable caisse enregistreuse.
En 1947, 130 employés travaillaient à temps plein pour répondre à la demande. En trois ans, Western Stamping avait produit 750 000 caisses enregistreuses et avait décroché le titre de plus grand fabricant de jouets en métal du Michigan.
Chaque caisse enregistreuse jouet était accompagnée d'une enveloppe de pièces et de billets jouets. Edna Whiting avait autrefois pour tâche de remplir ces enveloppes.
"Ils avaient un demi-dollar, un quart, un centime, deux nickels et trois centimes avec les factures", a déclaré Whiting. "Je pense que j'ai été payé 4,50 $ pour chaque millier d'enveloppes que j'ai remplies."
Les jouets sont allés dans de grandes chaînes de magasins à travers le pays, chez Sears Roebuck and Co. et dans des grands magasins à New York. En 1950, Western Stamping avait déménagé sur son site W. Michigan Avenue, où se trouve l'ancienne épicerie Felpaush. aujourd'hui. En 1953, il a commencé à fabriquer la première machine à écrire jouet activée par clé, qui avait trois rangées complètes de touches contenant l'alphabet complet et la ponctuation.
En 1957, la société a acheté Durable Toy & Novelty Co., originaire de Cleveland, Ohio, mais avait déménagé à Hackensack, N.J. Cela a permis à Western Stamping d'ajouter les caisses enregistreuses à 3 pièces de l'Oncle Sam à sa gamme de produits.
À son apogée, Western Stamping employait environ 450 travailleurs qui ont été licenciés après Noël et réintégrés en juillet suivant pour commencer la production pour les vacances à venir.
Edna Whiting 86 ans, de Blackman Township, fille d'Arthur Poole, fondateur de l'entreprise a déclaré que l'entreprise aurait fabriqué 600 000 de ces caisses enregistreuses par an pendant au moins 10 ans". Ce qui n'en fait pas un objet rare mais plutôt un jouet important dans l'histoire de cette industrie.
La POP Culture et les jouets.
La culture populaire, parfois abrégée en « pop culture », représente une forme de culture dont la principale caractéristique est d'être produite et appréciée par le plus grand nombre, à l'opposé d'une culture élitiste ou avant-gardiste qui ne toucherait qu'une partie aisée et/ou instruite de la population. Elle ne doit pas être confondue avec la culture de masse ou la culture médiatique. Dans le monde des jouets, la culture populaire a fait en sorte que tout ce qui a été apprécié de façon concluante par la grande majorité des gens s'est avéré un produit dérivé de ces influences marquantes comme les dessins animés, le cinéma,les jeux videos, la musique voir même certains athlètes sportifs. Durant cette effervescence pour les produits dérivés, plusieurs fabricants de jouets se sont tournés vers des licences déjà existantes de la culture populaire pour concevoir leur jouets soit par exemple: Les Transformers, les Tortues ninja, La femme et l'homme bioniques, Jem et les hologrammes, Fraisinette et la Guerre des étoiles pour ne nommer que ceux-là.
La compagnie Reliable, Canada, 1920.
L'entreprise qui est devenue la Reliable Toy Company a été fondée en 1920, sous le nom original de Canadian Statuary and Novelty Company. Au début, ils fabriquaient des jouets en peluche dans une pièce de 500 pieds carrés sur la rue Queen à Toronto, en Ontario. Le partenariat initial a été dissous en 1922, bien que les opérations se soient poursuivies au même endroit, créant une nouvelle société sous le nom de Reliable Toy Company. Au début, la nouvelle société comptait sur l'importation de têtes de poupées d'Allemagne et de pièces de composition des États-Unis. Vers 1922, ils ont commencé à fabriquer eux-mêmes des poupées originales.
Avec une croissance continue, l'entreprise a pu déménager dans un bâtiment plus grand sur la rue King Ouest où elle occupait 3 000 pieds carrés d'espace. En 1928, toujours en croissance, ils déménagent à nouveau dans Phoebe Street, ce qui leur donne 13 000 pieds carrés.
La Reliable Toy Company a acheté les actifs de son ancien concurrent, Dominion Toy, en 1933, et avait ainsi la majeure partie du marché de la poupée au Canada pour elle seule.
En 1935, Reliable est devenue la plus grande usine de jouets de l'Empire britannique, occupant 72 000 pieds carrés dans un nouvel emplacement au 258 Carlaw Avenue. Cette usine contenait un moulin à tricoter complet pour fabriquer des vêtements pour poupées et comportait un département de coiffure, ainsi que des sections spécialisées pour la fabrication de boîtes vocales et de couineurs, de chaussures et d'yeux. Un an plus tard, la production annuelle de poupées de Reliable atteignait plus d'un million et demi de poupées de trois cents variétés.
Les techniques d’impression couleur et les jouets.
Au 19ème siècle, un certain nombre de méthodes d’impression en couleurs, utilisant la gravure sur bois (Chromoxylographie) et d’autres méthodes, ont été développées en Europe, qui pour la première fois attaint un succès commercial étendu.
La Chromolithographie était un autre processus, qui à la fin du 19ème siècle était devenu dominant, bien que cela a utilisé de multiples tirages avec une pierre pour chaque couleur. La separation mécanique des couleurs, utilisant initialement des photographies de l’image prises avec trois filtres de couleur différents, a réduit le nombre d’impression nécessaires à trois. La zincographie, avec des plaques de zinc, remplaca plus tard les pierres lithographiques, et resta la méthode d’impression couleur la plus courante jusque dans les années 1930.
Ces différentes techniques d’impression couleur ont permis à plusieurs compagnie de livres et de contes pour enfants de créer des jouets avec l’ajout de lithographie couleur qu’ils collaient directement sur le jouet pour le rendre plus attrayant pour les enfants.
Poupée Sonya Henie, Madame Alexander, USA, 1939.
Sonja Henie est une patineuse artistique et une actrice norvégienne, née à Christiania le 8 avril 1912, décédée de leucémie le 12 octobre 1969 dans un vol Paris-Oslo. Elle fut trois fois championne olympique ; dix fois championne du monde, un record qui n'est toujours pas battu aujourd'hui. Elle était la fille de Wilhelm Henie, champion du monde de cyclisme sur piste en 1894. Elle est la première à porter une jupe courte en compétition, à chausser des patins de couleur blanche, et à chorégraphier ses mouvements de danse pour chorégraphier ses éléments. Elle est également une joueuse de tennis accomplie.
Après les Jeux olympiques d'hiver de 1936 à Garmisch-Partenkirchen, elle se retire du monde amateur et commence une carrière professionnelle en tant que patineuse et actrice.
La compagnie Madame Alexander a été fondée en 1923 et a révolutionné l’industrie des poupées. Cette version de Sonya Henie fait partie de la série Eaton’s Beauty qui était vendue à travers la grande chaîne de magasins EATON.
Les origines des oursons en peluche.
Le nom "Teddy Bear" vient de l'ancien président des États-Unis Theodore Roosevelt, qui était souvent appelé "Teddy" (bien qu'il détestait être appelé ainsi). Le nom provient d'un incident lors d'un voyage de chasse à l'ours dans le Mississippi en novembre 1902, auquel Roosevelt fut invité par le gouverneur du Mississippi Andrew H. Longino. Il y avait plusieurs autres chasseurs en compétition, et la plupart d'entre eux avaient déjà tué un animal. Une suite d'agents de Roosevelt, dirigée par Holt Collier, a acculé, matraqué et attaché un ours noir américain à un saule après une longue poursuite épuisante avec des chiens. Ils ont appelé Roosevelt sur le site et lui ont suggéré de tirer dessus. Il a refusé de tirer sur l'ours, jugeant cela antisportif, mais a ordonné que l'ours soit tué pour le sortir de sa misère, et cela est devenu le sujet d'une caricature politique par Clifford Berryman dans The Washington Post le 16 novembre 1902.
Morris Michtom a vu le dessin Berryman de Roosevelt et a été inspiré pour créer un ours en peluche. Il a créé un petit ourson tout doux et l'a placé dans la vitrine de sa confiserie au 404 Tompkins Avenue à Brooklyn avec une pancarte "Teddy's bear". Les jouets ont été un succès immédiat et Michtom a fondé l'Ideal Novelty and Toy Co.
Un peu plus tôt en 1902 en Allemagne, la société Steiff produit un ours en peluche à partir des créations de Richard Steiff. Steiff a exposé le jouet à la foire du jouet de Leipzig en mars 1903, où il a été vu par Hermann Berg, un acheteur de George Borgfeldt & Company à New York (et le frère du compositeur Alban Berg). Il ordonna d'en envoyer 3 000 aux États-Unis. Bien que Steiff et Michtom fabriquaient tous les deux des ours en peluche à peu près au même moment, aucun n'aurait eu connaissance de la création de l'autre en raison d'une mauvaise communication transatlantique.
Edgar Bergen et Charlie McCarthy,
Charlie McCarthy est une poupée ventriloque créée et utilisée par l'artiste Edgar Bergen. Au cours d'une carrière qui a duré cinq décennies, Bergen est devenu l'un des artistes les plus populaires aux États-Unis, se produisant avec McCarthy sur la scène du vaudeville et dans des apparitions à la radio, au cinéma et à la télévision. L'acte de ventriloque de Bergen semble un match étrange pour le médium purement sonore de la radio, mais ce fut un succès remarquable; lui et Charlie ont joué dans une série d'émissions de radio les mieux notées de 1937 à 1956. Bergen était également une star de cinéma populaire, réalisant 14 films avec Charlie et recevant un Oscar spécial en 1938. Pendant la Seconde Guerre mondiale, ils ont visité des hôpitaux militaires aux États-Unis et ont fait de nombreuses apparitions à l'étranger, en tournée avec l'USO et en diffusant dans les bases de l'armée et de la marine. Avec la baisse de popularité de la radio, ils ont fait la transition vers la télévision avec une émission NBC, Do You Trust Your Wife ? (NBC, 1958-1959) et a continué à se produire dans des boîtes de nuit et des apparitions à la télévision. Bergen était connu pour son sens du spectacle, son humour exceptionnel et son audacieuse irrévérence. Bergen et McCarthy ont eu une influence considérable sur le monde de laventriloquie.
Poupée Dorothée (Dorothy) du Magicien d’Oz, Ideal Toys, USA, 1939.
Frances Ethel Gumm, dite Judy Garland, née le 10 juin 1922 à Grand Rapids (Minnesota) et décédée le 22 juin 1969 à Londres (Royaume-Uni), est une actrice, chanteuse et danseuse américaine.
Elle est considérée par l'American Film Institute comme la huitième meilleure actrice de légende du cinéma. Elle est la mère de la chanteuse et actrice Liza Minnelli.
En 1939, avec son rôle de Dorothy dans Le Magicien d'Oz, elle est propulsée, à 17 ans, au rang de star.
Poupée Fraisinette, Kenner, USA, 1980.
Charlotte aux fraises , ou Fraisinette au Canada (en anglais : Strawberry Shortcake) est un personnage sous licence, propriété du groupe américain Iconix, à l'origine employé pour figurer dans des cartes de vœux et qui a ensuite été représenté comme poupée, sur des affiches et sur d'autres produits. Les produits dérivés de Charlotte aux fraises incluent également une ligne de jouets représentant les amis et les animaux de compagnie du personnage. Ces poupées ont une odeur : Charlotte aux fraises sent la fraise par exemple.
La créatrice et dessinatrice originale du personnage qui deviendra Charlotte aux fraises est Barbi Sargent alors qu'elle était une artiste
freelance travaillant pour American Greetings. Ce personnage représentant une petite fille tenant une fleur géante dans la main et portant un bonnet avec des fraises imprimées dessus, apparut pour la première fois sur une carte de Saint-Valentin en 1973 et s'appelait simplement Girl with a Daisy (fille avec une pâquerette).
En 1977, Rex Conners (directeur artistique d’American Greetings), sachant que cette carte a été très populaire, demanda à Barbi Sargent de créer quatre nouvelles cartes représentant celle qu’ils vont alors nommer Strawberry Girl (la fille-fraise), puisqu’il lui demande d’y développer le thème de la fraise (par exemple, dans l'une des quatre cartes en question, elle tiendra sur ses genoux un panier rempli de fraises et sera assise sous un fraisier géant). Elle sera aussi accompagnée d’un nouveau personnage, son chat rose, qui prendra plus tard le nom de Custard (Riz au Lait pour les francophones d’Europe,
Flanfollet pour ceux du Canada).L'étape suivante du concept fut réalisée à la fin des années 1970 par Muriel Fahrion (illustratrice de cartes de vœux au département Jeunesse et Humour d’American Greetings) : Strawberry Girl devint Strawberry Shortcake (Charlotte aux fraises) et d'autres personnages, dans le même thème des desserts et des fruits, furent imaginés pour créer un univers autour d'elle. La série de jouets arriva peu de temps après à avec la mise sous licence de cette gamme avec l'important fabricant de l'époque Kenner.
Jeu video de table Pac-Man, Coleco, Japon, 1981.
Pac-Man, à l'origine appelé Puck Man au Japon, est un jeu vidéo d'action de labyrinthe de 1980 développé et publié par Namco pour les arcades. En Amérique du Nord, le jeu a été lancé par Midway Manufacturing dans le cadre de son accord de licence avec Namco America. Le joueur contrôle Pac-Man, qui doit manger tous les points à l'intérieur d'un labyrinthe fermé tout en évitant quatre fantômes colorés. Manger de gros points clignotants appelés "Power Pellets" fait que les fantômes deviennent temporairement bleus, permettant à Pac-Man de les manger pour des points bonus.
Le développement du jeu a commencé au début de 1979, dirigé par Toru Iwatani avec une équipe de neuf hommes. Iwatani voulait créer un jeu qui puisse plaire aux femmes comme aux hommes, car la plupart des jeux vidéo de l'époque avaient des thèmes de guerre ou de sport. Les personnages du jeu ont été conçus pour être mignons et colorés pour plaire aux jeunes joueurs. Le titre japonais original de Puck Man est dérivé de l'expression japonaise "Paku paku taberu" qui fait référence à engloutir quelque chose.
Pac-Man a été un succès critique et commercial généralisé, menant à plusieurs suites, à des produits dérivés et à deux séries télévisées. Le personnage de Pac-Man est devenu la mascotte officielle de Bandai Namco Entertainment. Le jeu reste l'un des jeux les plus rentables et les plus vendus, générant plus de 14 milliards de dollars de revenus (en 2016) et 43 millions d'unités de ventes combinées, et possède un héritage commercial et culturel durable, généralement répertorié comme l'un des meilleurs jeux vidéo de tous les temps.
Les Transformers.
TakaraTomy est une société japonaise de jouets. Ils sont le producteur des Transformers au Japon et conçoivent une grande partie de l'ingénierie des jouets Transformers. À l'origine, Takara a créé les gammes de jouets Diaclone et MicroChange , qui ont ensuite été importées aux États-Unis par Hasbro et transformées en Transformers. Depuis lors, Hasbro et Takara sont des partenaires commerciaux. L'un de leurs premiers succès a été d'obtenir la licence pour la sortie de la série
Barbie de Mattel sur le marché japonais. En 1960, ils ont changé leur nom pour Takara Vinyl. Leur nom sera simplement abrégé Takara en 1966.
En 1970, Takara a obtenu la licence pour la sortie de la ligne G.I. Joe pour le marché japonais. Surnommée Combat Joe, la ligne obtiendra peu longtemps après un produit nommé Henshin Cyborg (henshin étant le mot japonais pour "transformer"), qui à son tour conduirait plus tard à la ligne de jouets originale Microman qui a débuté en 1974.
La ligne Microman a été relancée sous le nom de New Microman en 1981 et conduira à d’autres produits tels que Diaclone et MicroChange. Hasbro acquerra plus tard la licence pour la commercialisation des jouets des deux gammes pour le marché nord-américain. Le résultat, baptisé Transformers par Hasbro, se révélera être un énorme succès.
À la suite du succès d’une première version test des jouets Hasbro sur un petit marché au Japon, Takara décida d'annuler Microman et Diaclone et commenca à commercialiser la ligne des Transformers au Japon.
Nobuyuki Okude, l'un des concepteurs originaux de Diaclone qui a supervisé la production des jouets modifiés pour la ligne Transformers de Hasbro, deviendra plus tard le vice-président de Takara et occupera même pendant une brève période le poste de président de l'entreprise.
Poupée Barbara Ann Scott, Reliable, Canada, 1940.
Barbara Ann Scott, née le 9 mai 1928 à Ottawa (Ontario, Canada) et décédée le 30 septembre 2012 à Fernandina Beach sur Amelia Island (Floride, États-Unis), est une patineuse artistique canadienne, championne olympique et championne du monde.
Barbara a commencé à patiner très jeune. À 11 ans, elle est championne du Canada de niveau junior. En 1942, elle devient la première femme à réussir un double Lutz, lorsqu'elle est âgée de seulement 13 ans.
De 1945 à 1948, elle est championne nord-américaine. En 1947, elle remporte les championnats d'Europe et les championnats du monde. Elle est la première patineuse nord-américaine à faire ce doublé. Cette médaille d'or aux championnats du monde de patinage artistique est la toute première pour le Canada, toutes disciplines confondues.
Figurines TV-Tinykins, MARX, USA, 1961.
En 1961, Marx a présenté une nouvelle série de très petites figurines Disney appelées
Disneykins. Un an plus tard, la société a publié ses figurines similaires Fairykin et TV-Tinykins. Des figurines supplémentaires principalement liés à Disney ont été ajoutés plus tard, et les figurines sont restés sur le marché jusqu'au début des années 1970.
Les figurines TV-Tinykins, en particulier les Disneykins, étaient extrêmement populaires dans les années 1960, et Marx a produit près de 200 figurines différentes. Ils ont été fabriqués pendant plus de dix ans, mais leur qualité a chuté au cours des dernières années avec l'approche de la vente de l'entreprise par Louis Marx en 1972. Le magazine Plastic Figure and Playset Collector (PFPC) souligne que les figurines "... ont traversé différentes étapes de dé-évolution, succombant finalement à un moulage de qualité inférieure, à des travaux de peinture bâclés et à des couleurs incohérentes en raison du déclin de l'intérêt du public acheteur et de la société Marx elle-même.
Buddy L est une marque et une entreprise de jouets américaine fondée en 1920 sous le nom de Buddy L Toy Company à East Moline, Illinois, par Fred Lundahl.
Les jouets Buddy "L" ont été fabriqués à l'origine par la Moline Pressed Steel Company, qui a été créée par Fred A. Lundahl en 1910. L'entreprise fabriquait à l'origine des ailes d'automobiles et d'autres pièces de carrosserie estampées pour l'industrie automobile, au lieu de jouets. L'entreprise fournissait principalement des pièces pour la gamme d'outils agricoles McCormick-Deering et l'International Harvester Company pour ses camions. Moline Pressed Steel n'a commencé à fabriquer des jouets qu'en 1921. M. Lundhal voulait créer quelque chose de nouveau, de différent et de durable pour son fils Arthur. Il a conçu et produit un camion miniature tout en acier, apparemment un modèle de camion International Harvester fabriqué à partir d'acier de calibre 18 et 20 qui avait été jeté dans la pile de ferraille de l'entreprise.
Buddy L fabriquait des produits tels que des voitures miniatures, des camions à benne basculante, des camionnettes de livraison, des camions de pompiers, du matériel de construction et des trains. Fred Lundahl fabriquait des camions pour International Harvester. Il a commencé par fabriquer un camion à benne jouet à partir de déchets d'acier pour son fils Buddy. Peu de temps après, il a commencé à vendre des "jouets pour garçons" Buddy L, en acier embouti. Beaucoup étaient assez grands pour qu'un enfant puisse les chevaucher, se propulsant avec ses pieds. D'autres étaient des jouets à tirer. Pionnier dans le domaine des jouets en acier, Lundahl a persuadé Marshall Field's et FA O. Schwarz de porter sa ligne. Il a très bien réussi jusqu'à la Grande Dépression, puis a vendu l'entreprise.
La compagnie Keystone Manufacturing.
La Keystone Manufacturing Company de Boston, Mass s'est lancée dans la production de jouets en acier pressé "Keystone" en 1924. Avec l'approbation de la Packard Motor Company, Keystone a modelé ses camions jouets sur le modèle bien connu des camions Packard pleine grandeur de cette époque. Au cours des 25 années suivantes, Keystone a produit de nombreux camions-jouets magnifiques, des avions, des trains et des jouets de construction. Keystone a été l'un des premiers fabricants à mettre sur le marché de vrais camions de pompiers à jet d'eau, ainsi que d'autres conceptions innovantes, y compris une pompe à pression d'air fonctionnelle située sous le capot des camions de pompiers à jet d'eau et le "Hydraulic Lift" camions à benne basculante. Plus tard, Keystone a introduit en 1932 la série de jouets "Ride-Em" dont les enfants pouvaient s'asseoir et chevaucher le jouet.
La société de jouets Cor-Cor ou Corcoran Metal Products était située à Washington, Indiana (États-Unis) et était en activité de 1925 à 1941. Ils ont fabriqué de très beaux jouets de grande taille en acier pressé comme leurs concurrents Buddy L et Keystone.
La ligne de jouets Shogun Warriors a été dessinée à l'origine par la société japonaise Popy avant d'être commercialisée par Mattel de 1977 à 1980, basée sur plusieurs émissions d'anime et de tokusatsu mettant en vedette des robots géants. Ils étaient à l'origine fabriqués en trois tailles : versions en plastique de 24 pouces (610 mm), versions en métal moulé sous pression de 3,5 pouces (89 mm) et versions moulées sous pression légèrement plus hautes mais beaucoup plus détaillées de 5 pouces (127 mm). Plusieurs véhicules étaient également proposés, ainsi qu'un ensemble pouvant être assemblé pour former le super robot Combattra.
Les jouets comportaient des armes de lancement à ressort telles que des missiles, des shuriken et des haches de combat. Certains ont pu lancer leurs poings, tandis que les dernières versions moulées sous pression avaient également la capacité de se transformer en différentes formes. Raydeen, par exemple, pourrait devenir un vaisseau spatial ressemblant à un oiseau. Ces versions « convertibles » étaient les précurseurs de la gamme de robots jouets Transformers. Vers la fin de la production, Mattel a proposé l'inclusion de véhicules jouets en plastique pour les figurines de 3,5 pouces à utiliser exclusivement aux États-Unis, mais ces les jouets n'ont jamais été mis en vente.
Semblables à d'autres gammes de jouets dans les années 1970, les jouets Shogun Warriors ont subi des pressions en raison de problèmes de sécurité concernant leurs armes à ressort. La crainte était que les enfants puissent lancer les armes et frapper d'autres enfants ou des animaux domestiques dans les yeux. Il y avait aussi un risque que les jeunes enfants s'étouffent avec les petits missiles en plastique et d'autres pièces. Les fabricants de jouets ont alors été confrontés à de nouvelles réglementations à la suite de blessures signalées subies en jouant avec ces jouets. Par conséquent, de nombreuses entreprises de jouets ont été obligées de remodeler les gammes de jouets existantes avec des variantes sans danger pour les enfants, telles que des missiles «à action» à ressort qui resteraient attachés au jouet. Pour cette raison, ainsi que la baisse des ventes, la gamme de jouets Shogun Warrior a été abandonnée en 1980.
Entre 1978 et 1985, Kenner a produit et vendu des figurines d'action basées sur la franchise Star Wars. À partir d'une gamme de plus de 100 jouets uniques, plus de 300 millions d'unités ont été vendues au total au cours de leur cycle d'origine. Kenner a commencé à produire de nouvelles figurines d'action Star Wars en 1995.
La licence pour les figurines d'action Star Wars a été offerte en 1976 à la Mego Corporation, qui était la société leader des figurines d'action dans les années 1970. Mego a refusé l'offre et la licence a ensuite été récupérée par Kenner, une division de General Mills Fun Group.
Star Wars (1977) a été le premier film à commercialiser avec succès des jouets basés sur le film. En fait, ils ont connu un tel succès que George Lucas a utilisé les fonds de manière indépendante pour financer les deux prochains chapitres du film, The Empire Strikes Back (1980) et Return of the Jedi (1983).
Bien que le film Star Wars original soit sorti en mai 1977, Kenner n'était pas préparé à la réponse sans précédent au film et à la forte demande de jouets, principalement en raison de la réticence de George Lucas à fournir des conceptions de personnages/véhicules de peur que ses créations ne soient plagiées par concurrents de cinéma/télévision. Incapables de constituer un stock suffisant à temps pour le lucratif marché de Noël, ils ont plutôt vendu un « forfait de certificat Early Bird » qui comprenait un certificat qui pouvait être envoyé par la poste à Kenner et échangé contre quatre figurines d'action Star Wars. Les quatre premiers personnages à être distribués étaient Luke Skywalker, Princess Leia, Chewbacca et R2-D2. La boîte contient également un présentoir de diorama, des autocollants et une carte de membre du fan club Star Wars.
La Mego Corporation est une société de jouets américaine qui, dans sa version originale, a été fondée en 1954. Connue à l'origine comme un fournisseur de jouets de magasin à dix sous, en 1971, la société a changé de direction et est devenue célèbre pour la production de figurines sous licence, des poupées de célébrités et la gamme de jouets Micronauts. Pendant un certain temps dans les années 1970, leur gamme de figurines articulées à l'échelle de 8 pouces avec des corps interchangeables est devenue la norme de l'industrie.
En 1982, Mego a déposé son bilan et en 1983, la Mego Corporation a cessé d'exister ; aujourd'hui, les figurines et les ensembles de jeu Mego peuvent être des objets de collection très prisés, certains rapportant des centaines, voire dans certains cas, des milliers de dollars (selon la rareté) sur le marché des objets de collection.
Pelle mécanique à vapeur
Inventée en 1796, ce n'est qu'en 1839 qu'apparaît la première pelle brevetée munie d’une flèche mécanisée: la pelle à vapeur Otis. Les pelles sont alors toutes commandées à l'aide de treuils avec des chaînes et des câbles. C’est en 1897 que la société Kilgore Machine Co., basée à Minneapolis, dépose le brevet d’une pelle, toujours à vapeur, mais entièrement commandée par un système hydraulique. Les pelles de cette époque sont pratiquement toutes montées sur des rails et sont très peu mobiles. Dans les années 20, les constructeurs commencent à produire des pelles montées sur chenilles ou sur roues. La première pelle pouvant effectuer des rotations de 360° est la Bucyrus 120-B, commercialisée à partir de 1925. C’est à partir des années 1920 que les compagnies s’en sont inspirées pour fabriquer des jouets à l’image de ces machines.
La Compagnie Raphael Tuck & Sons.
D’origine prussienne où il est né en 1821, Raphael Tuck qui avait déjà créé une société en Prusse s’installe en Angleterre avec sa femme et ses sept enfants en 1865. Il ouvre une boutique de fourniture pour peintres dans le quartier de Bishopgate à Londres en 1866 et son affaire se développe si bien que trois de ses fils le rejoignent. La société devient alors Raphael Tuck & sons.
Son emblème représente un chevalet, une palette, des couleurs et un pinceau.
La société publie ses premières cartes de Noël en 1871. Au début du xxe siècle la société a une collection de près de 40 000 cartes postales.
Par la suite la société va aussi publier des livres pour enfants ; des livres animés, des livres de découpage et des poupées en papier. Une de ses plus extraordinaires publications sera le livre de découpage de la Maison de poupée de la Reine Marie publié en 1924.
En 1893, l’entreprise reçoit le royal warrant de la Reine Victoria puis en 1901 le royal warrant du roi Édouard VII et elle le conservera jusque dans les années 1950.
En 1903 il lance sa série de cartes Oilette d'après des peintures et un procédé d'impression breveté.
Le 29 décembre 1940 durant le Blitz, les ateliers furent entièrement détruits par une bombe ; les dessins originaux, les pierres lithographiques et les machines disparurent.
La société produira plus de cartes dessinées que photographiques, elle fera appel à des artistes reconnus comme Henry Wimbush, Louis Wain, Cicely Mary Barker, le caricaturiste Phil May, Béatrice Mallet et des membres de la Royal Academy.
Voiture futuriste Strato, ASC, Japon, années 1950.
Les voitures conceptuelles n'ont rien de nouveau. Depuis des décennies, les constructeurs automobiles repoussent les limites du design et créent des
voitures incroyables, bien au-delà de leur époque. Habituellement, ces voitures sont créées pour mesurer l'intérêt du public lors des grands salons de l'automobile avant que la production ne commence pour de bon, mais parfois, elles sont simplement un moyen pour les constructeurs automobiles de démontrer leurs capacités créatives et de présenter de nouvelles technologies. Les jouets à l'image de ces voitures concepts et futuristes représente très bien l'imaginaire et la vision de la science-fiction de l'époque.
Robot Television Spaceman, ALPS, Japon, 1961-1967
Les années 1960 ont été une décennie unique, pleine de créativité et d’expérimentation dans le domaine de la science-fiction. Avec des adaptations de romans classiques et d’histoires visionnaires originales, les films de science-fiction de cette décennie ont fourni aux fans de nombreux divertissements mémorables et stimulants.
Les effets spéciaux étaient à la hausse et de nombreuses histoires exploraient les thèmes de la technologie, de l’exploration spatiale, des invasions et des rencontres extraterrestres et des menaces de guerre nucléaire. Le public a été séduit par des classiques comme Le jour où la Terre s’arrêta, La Planète des singes et 2001 : l’Odyssée de l’espace. Certains jouets ont évidemment été conçu avec cette importante influence de la science-fiction de cette décennie tel que ce magnifique robot appelé le Television Spaceman.
Kenton Hardware Co. Kenton, Ohio (alias Kenton Toys ou Kenton Cast Iron)1890 – 1952
Fondateur : F.M. Perkins (Ligne brevetée de quincaillerie pour réfrigérateur).
Spécialité : La compagnie Kenton a commencé sa production de jouets en 1894 avec une gamme d'équipements de lutte contre les incendies tirés par des chevaux, des banques et des poêles jouets. Rebaptisé Kenton Hardware en 1900. Devenu membre de la gigantesque fusion de National Novelty Corp. en 1903, il a poursuivi sa gamme de jouets sous le nom de Wing Mfg. Co. Impliqué dans plusieurs rachats infructueux, il a finalement émergé en tant qu'unité distincte, la Kenton Hardware Co., et produit à nouveau des jouets de 1920 à 1935. Kenton a cessé sa production en 1952 et les actifs ont été vendus en 1953. Le Littlestown Hardware & Foundry a acquis de nombreux modèles de jouets Kenton et les a commercialisé sous la marque "Utexiqual".
Les jouets MOBO TOYS' ont été fabriqués par D. SEBEL & CO., ERITH, KENT, ANGLETERRE de 1947 à 1972.
David Sebel avait émigré de Russie vers 1912 et s'était associé en tant que charpentier dans l'est de Londres en 1921. En 1928, il a déménagé la société à Londres avec la reprise de la compagnie Hazeldine & Norton.
Dans les années 1930, ils se sont développés dans la ferronnerie architecturale et d'autres projets d'ingénierie. Produisant également des chariots de nettoyage de rues, des barattes à lait et des façades pour les cinémas. En 1931, Harry Sebel, le fils de David, rejoint l'entreprise. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la société se tourne vers les travaux de guerre et plusieurs locaux sont utilisés pour la production de composants d'avions et de chars, de couchettes pour abris
anti-aériens, de composants de pont Bailey et même d'une tour pour une station radar expérimentale.
Au début des années 1940, Harry regardait vers l'avenir et s'est rendu compte qu'il serait nécessaire d'agrandir l'entreprise et de trouver du travail pour la
main-d'œuvre existante et celles qui avaient été appelées. Après de nombreuses recherches, il a décidé de se lancer dans les meubles en métal, sous le nom commercial Stak-a-Bye et dans le commerce des jouets. Mais que faire qui serait différent de n'importe qui d'autre. Harry eut l'idée d'un cheval à bascule que le cavalier pourrait propulser par lui-même. Des plans de base ont été établis et une maquette de cheval grandeur nature a été réalisée à l'aide d'engrenages de vélo. Pour avoir une idée de ce à quoi ressemblerait le produit fini, un taxidermiste à Piccadilly a été approché pour une peau de cheval, la seule chose qu'il avait était d'un zèbre, donc cela a été utilisé. Le prototype Zebra était encore présent à l'usine d'Erith pendant plusieurs années. Un brevet a été déposé en 1942 pour le mécanisme de base. Plus tard, Charles Morewood a été chargé de sculpter le corps en argile de ce qui est devenu le Mobo Bronco. L'entreprise de meubles en acier a été créée en 1946.
Le nom « Mobo » est venu d'une séance de remue-méninges lorsque « Mobile Toys » avait été rejeté. Le clown sur l'autocollant était dû à un intérêt pour le cirque par David Sebel. Le thème du cirque a été utilisé dans de nombreux stands d'exposition et publicités. Un clown en étain a été conçu mais n'est jamais entré en production. Plus tard, la publicité et les feuilles d'instructions ont utilisé le titre Mobo comme deux personnages «Mr Mo» et «Miss Bo».
Le jouet le plus connu est le BRONCO, le cheval à chevaucher. Cela fonctionne par le cavalier assis sur le cheval et en appuyant sur les étriers, puis en les relâchant, puis le cheval se déplace. De 1947 à 1950, le Bronco ne pouvait être dirigé qu'en ligne droite, mais en février 1950, la direction magique a été introduite. Cela a permis au cavalier en poussant sur l'un ou l'autre des étriers de déplacer le cheval dans cette direction. Le Broncho était si populaire qu'il est resté en production jusqu'en 1971.
En 1949, le "Walking SNAIL" a été présenté à la New York Toy Fair, également à la même foire, le "PONY" a été présenté pour la première fois. Les pressages 'Pony' ont ensuite été utilisés sur plusieurs jouets différents - PONY ROCKER, PIONEER WAGON, PONY EXPRESS, PONY KART, PONY BUGGY, SURREY TROTTER, TODDLE PONY. 1948 a également vu l'introduction du premier petit jouet de marche télécommandé - le TOY-TOISE. Ce fut un grand succès non seulement pour les enfants, mais aussi pour les adultes, car ils ont été utilisés pour les courses Toy-toise lors de nombreuses fêtes. Le SPANIEL - d'abord vendu sous le nom de PUPPY - et le SPANIEL ont suivi avec le même mécanisme, également un CANOE.
Le marché américain a été un succès incroyable pour la société MOBO. En 1948, ils ont exporté vers les États-Unis la moitié des exportations totales de jouets de toutes les entreprises britanniques de jouets. À cette époque, la Grande-Bretagne se remettait de la Seconde Guerre mondiale et l'acier était rationné en fonction de la quantité de marchandises exportées. Mobo n'a jamais eu de difficulté à s'approvisionner en raison de son excellent dossier d'exportation. Un bureau de New York avait été ouvert en 1948 au Breslin Building, Broadway, New York et une filiale américaine a formé Sebel Products Inc. Les autres grands marchés étaient l'Australie et l'Afrique du Sud.
Yonezawa Toys (Yonezawa Gangu) (également connu sous le nom de Yone ou simplement Y) a été fondée dans les années 1950 à Tokyo. C'était l'un des fabricants de jouets d'après-guerre les plus importants et les plus prodigieux du Japon et l'un des premiers participants au marché croissant de la radiocommande. C'est une ancienne filiale d'Union Carbide en tant que division de jouets.
L'entreprise s'est concentrée sur la production de milliers de jouets électriques et mécaniques différents et ce, jusqu'au début des années 1970. Certains n'étaient pas marqués comme Yonezawa mais comme STS. L'origine du label STS n'est pas claire, mais il est présumé être celui d'un importateur.
Sous la direction de Sega, Yonezawa Toys a été brièvement connu sous le nom de Sega-Yonezawa jusqu'à ce que la marque Yonezawa soit entièrement abandonnée en avril 1998. Une fois Sega Sammy Holdings créée, Sega Toys a été réorganisée sous l'activité de contenu de divertissement de Sega.
Société ND Cass, Athol, Massachusetts, 1898 – 2003
Au cours de leurs nombreuses années d'activité, ils ont fabriqué une large gamme de produits allant des grands pianos et tambours à une ligne de jouets en bois populaire appelée "The Funny Face Family". En 1950, N.D. Cass Co a acheté la Fred Langfelder Corporation du New Jersey, emmenant N. D. Cass dans la fabrication de pianos pour enfants. Dans leurs dernières années, ils se sont spécialisés dans les tableaux noirs et les meubles pour enfants. Le 16 mai 1996, leur entrepôt a entièrement brûlé. L'incendie était si important que les habitants ont dû être évacués de leur domicile. La plupart des jouets de Cass sont des camions et des automobiles, mais ils ont produit quelques jouets à tirer.
Les jouets de la série "The Funny Face Family" ont été commercialisés aux alentours de 1918.
DINKY TOYS, 1934 à aujourd’hui
Dinky Toys était le nom de marque d'une gamme de modèles réduits de véhicules, de feux de circulation et de panneaux de signalisation en alliage de zinc moulé sous pression produits par la société britannique de jouets Meccano Ltd. Ils ont été fabriqués en Angleterre de 1934 à 1979, dans une usine de Binns Road à Liverpool. Dinky Toys figurait parmi les véhicules moulés sous pression les plus populaires jamais fabriqués avant d'autres marques populaires de moulage sous pression, notamment Corgi,
Matchbox et Hot Wheels de Mattel. Frank Hornby a créé Meccano Ltd en 1908 pour fabriquer des jeux de construction en métal. L'entreprise s'est ensuite lancée dans les chemins de fer miniatures, avec ses trains apparaissant en 1920. En 1933, Meccano Ltd a publié une série d'accessoires ferroviaires et de bord de voie pour compléter ses ensembles ferroviaires miniatures de voie O (1/45). Les accessoires s'appelaient d'abord "Hornby Modeled Miniatures", mais dans le numéro d'avril 1934 du Meccano Magazine, ils reçurent pour la première fois le nom de "Meccano Dinky Toys". En août 1935, le nom Meccano fut abandonné et la marque devint DINKY TOYS qui a duré jusqu'en 1971. Aucun modèle Dinky Toys n'a été fabriqué entre 1941 et 1945. L'usine française Meccano était occupée par les Allemands, dont certains travaillaient pour Märklin, et l'usine britannique était en travaux de guerre mais chaque Noël quelques modèles seront vendus à partir des stocks d'avant-guerre. Ainsi, pendant et après la guerre, quelques modèles "d'avant-guerre" ont survécu et ont été vendus en 1945. Les premiers nouveaux modèles sortis après la guerre étaient des jeeps militaires américaines réf.153a en avril 1946 en Angleterre et réf. 24M en France, c'était le premier Dinky Toy réalisé à l'échelle 1/43.
La marque Dinky Toys a appartenu à plusieurs grandes compagnies tout au long de son histoire dont à Meccano de 1934 à 1964, à Triang de 1964 à 1980, à Matchbox durant les années 1980 à 1997 et à Mattel de 1997 à aujourd’hui.
Ruth Handler, née Mosko le 4 novembre 1916 à Denver et morte le 27 avril 2002 à Los Angeles, est une femme d'affaires américaine qui a révolutionné l'industrie du jouet en 1959 en créant la poupée Barbie, du nom de sa fille Barbara, et la poupée Ken du nom de son fils Kenneth. La poitrine opulente, la taille fine et les longues jambes de Barbie allaient totalement à l'encontre du style rond et asexué des poupées de l'époque et firent date, par leur audace et leur réalisme, dans l'histoire du jouet pour petites filles. Son mari, Elliot Handler et son associé, Harold « Matt » Matson, ont formé une petite société pour fabriquer des cadres, l'appelant « Mattel » en combinant la partie de leurs noms (« Mat » et « Elliot »). Plus tard, ils ont commencé à utiliser les chutes de la fabrication des cadres pour faire des meubles de maison de poupée. Les meubles étaient plus rentables que les cadres et la société s'est spécialisée dans la fabrication de jouets. Le premier grand succès de vente de la société était l'« Uke-a-doddle », un ukulélé jouet.
Tonka est un producteur américain de camions jouets. L'entreprise est connue pour la fabrication de modèles de jouets en acier de camions et de machines de construction. Maisto International, qui fabrique des véhicules moulés sous pression, a acquis les droits d'utilisation du nom Tonka dans une ligne à l'échelle 1:64, comprenant principalement des camions. Tonka a débuté sous le nom de Mound Metalcraft, une entreprise d'outils de jardinage, à l'automne 1946 à Mound, Minnesota. Lynn Everett Baker (1898–1964), Avery F. Crounse et Alvin F. Tesch ont créé l'entreprise dans une ancienne école. L'ancien occupant de leur immeuble, la Streater Company, avait fabriqué et breveté plusieurs jouets, dont des camions-jouets. E. C. Streater n'était pas intéressé par l'industrie du jouet, alors ils ont approché Mound Metalcraft. Les trois hommes de Mound Metalcraft pensaient qu'ils pourraient constituer une bonne alternative à leurs autres produits.
Après quelques modifications du design par Alvin Tesch et l'ajout d'un nouveau logo créé par Erling Eklof, l'entreprise a commencé à vendre des jouets en métal, qui sont rapidement devenus l'activité principale. Le logo était basé sur le croquis d'un étudiant en dessin de l'Université du Minnesota par Donald B. Olson, qui devint plus tard l'ingénieur industriel en chef de l'entreprise. Le logo utilisait le mot Dakota Sioux tanka, qui signifie "grand" ou "grand". En novembre 1955, Mound Metalcraft a changé son nom en Tonka Toys Incorporated. De 1947 à 1957, leur logo était un ovale, montrant le nom Tonka Toys en rouge au-dessus des vagues bleues de l'océan avec des mouettes au-dessus, honorant le lac Minnetonka à proximité.
De 1958 à 1961, le logo n'incluait plus les mouettes et les couleurs ont été changées en blanc, gris et rouge. Les couleurs sont passées au rouge et à l'or en 1963. En 1978, l'ovale a été supprimé et l'entreprise a commencé à n'utiliser que le nom Tonka sur ses jouets.
En 1964, Tonka a acquis la Mell Manufacturing Company à Chicago, Illinois, lui permettant de produire des barbecues, éventuellement sous le label Tonka Firebowl.
En 1987, Tonka a acheté Kenner Parker, y compris le géant britannique du jouet Palitoy, pour 555 millions de dollars, empruntant beaucoup pour financer l'acquisition. Cependant, le coût du service de la dette signifiait que Tonka elle-même devait trouver un acheteur et elle fut finalement acquise par Hasbro en 1991. En 1998, Hasbro a conclu un accord de licence avec Funrise Toys pour fabriquer et distribuer des camions Tonka. L'accord a commencé avec des versions des camions équipées d'électronique pour les lumières et les sons, mais s'est développé pour englober toute la marque. Cet accord a pris fin en 2020, la licence étant transférée à Basic Fun !, qui produit d'autres marques telles que Care Bears, My Little Pony et Lincoln Logs.
Schoenhut Rolly Dollys
Destinés à amuser les tout-petits dans les années 1900, ces jouets roly-poly sont aujourd'hui des pièces de collection très recherchées par les collectionneurs.
Les Rolly Dollys étaient une gamme de jouets simples fabriqués par la société Schoenhut de Philadelphie. Fondée en 1872 par Albert Schoenhut, un fabricant de jouets d'origine allemande, l'entreprise a existé jusque dans les années 1930 et était un éminent créateur de beaux jouets et d'instruments de musique pour enfants. Il est aujourd'hui célèbre pour ses pianos jouets, ses ensembles de jeu du cirque Humpty Dumpty et ses meubles de maison de poupée en bois.
Les poupées Rolly Dollys sont apparues pour la première fois en 1902 et ont été produites tout au long des années 1920 dans plus de 70 styles différents. Certains étaient basés sur des personnages publicitaires ou de dessins animés comme Buster Brown et Foxy Grandpa, tandis que d'autres représentaient des enfants, des clowns, des policiers, etc. Certains ont également des carillons à l'intérieur, produisant un tintement délicat.
La compagnie Nonpareil, USA, 1914
Samuel Hoffman, David Weil, Saul Weil et un groupe d'anciens employés de J. Chein & Company ont fondé la Nonpareil Toy & Novelty Company en 1914. L'entreprise ne porte pas le nom du chocolat français. Au lieu de cela, nonpareil signifie « personne ne peut égaler » en français. L'entreprise a été créée pour profiter de l'interruption des importations de jouets allemands en raison de la Première Guerre mondiale.
La première usine de l'entreprise était située au 13-17 Crosby Street à New York, New York. La Nonpareil Toy & Novelty Company a acheté des matrices à Chein et à d'autres sociétés. Son pistolet pop a été créé à partir des matrices de Chein. Nonpareil a également fait du travail en sous-traitance. Par exemple, Ferdinand Strauss était un client. De plus, l'entreprise a produit les prix trouvés dans Cracker Jack et les boîtes de céréales. Le premier jouet interne de la Nonpareil Toy & Novelty Company était un manège tiré par des chevaux. L'entreprise a reçu un brevet pour le jouet. L’année 1915 voit une augmentation significative de l’activité. En conséquence, l'entreprise a déménagé de son site de New York vers un immeuble loué au 60-62-64 Union, Newark, New Jersey, en 1916. Nonpareil a développé une série d'emballages d'assortiment qui ont servi d'exclusivité pour Butler Brothers, Consolidated Merchants et Kresge. De plus, elle a créé des boîtes colorées pour certains jouets.
Samuel Hoffman partit en 1918 et fonda la Mohawk Metal Toy Company. Une relation concurrentielle s'est développée entre les deux sociétés. En 1921, Nonpareil ajoute des seaux de sable, des pelles à sable ainsi que des services et plateaux à thé en métal. En 1923, Louis Wolfe & Co. reprend la responsabilité des ventes pour le Midwest. Nonpareil participait régulièrement aux salons du jouet de Chicago et de New York. Nonpareil a également continué à effectuer des travaux de sous-traitance pour d'autres fabricants de jouets. Strauss est resté un client fidèle. En 1927, Nonpareil Toy & Novelty Company acquiert la Mohawk Metal Toy Company. Elle a ajouté les jouets Mohawk à sa gamme. L'usine de Newark a subi un incendie majeur le 23 avril 1928. Au cours du processus de reconstruction, la fabrication a été transférée à l'usine Eagle Brothers Paper Box à Newark. Nonpareil Toy & Novelty n'a pas pu retourner à l'usine d'Union Street car le bâtiment a été vendu lors de la reconstruction à Krishhof Patent Co., un sous-traitant de Nonpareil. Nonpareil a déménagé dans une usine sur l'avenue Sussex. Un dernier déménagement a vu Nonpareil déménager à Bloomfield, New Jersey. La Dépression a eu un impact financier dévastateur. L’entreprise connut des difficultés au début des années 1930. Nonpareil a finalement cessé ses activités en 1933.
La compagnie Lionel
Au début des années 30, Lionel connaît une baisse de ses ventes et l’avenir de l’entreprise est menacé. À la même époque, la compagnie Marx augmentait son marché des trains jouets et concurrençait directement Lionel en rapportant de nombreux bénéfices. Afin d'augmenter ses profits, Lionel a produit deux nouveaux produits innovants pour rivaliser sur le marché hautement compétitif du jouet dont ce train à mouvement mécanique mettant en vedette Mickey et Minnie Mouse de Disney. Par ailleurs, les personnages Disney étaient constitués de composition. Ce terme est un terme collectif utilisé pour décrire une variété de mélanges de pâte de bois ou de papier à partir desquels les têtes et les corps de poupées ont été fabriqués. La composition a été produite à l'origine parce qu'elle constituait une alternative moins coûteuse aux poupées en bois, ce qui a permis à Lionel de vendre sa gamme d'articles de fantaisie à seulement un dollar pendant la dépression. Ces nouveaux produits étaient très populaires et ont permis à Lionel d'effectuer des paiements aux créanciers et de rester en affaires. Le succès de la ligne de nouveauté a incité Lionel à inclure 3 autres voitures mécaniques dans cette ligne très populaire. Ces voitures comprenaient le modèle 1103 Peter Rabbit Chick Mobile de 1935 à 1937, le 1105 Santa Claus et Mickey Mouse de Disney de 1935 à 1936 et le 1107 Donald Duck et Pluto de Disney de 1936 à 1937.
Dans le monde des jouets, la fête de Noël demeure un incontournable en ce qui concerne l'histoire de cette industrie alors voici l'histoire des origines de Noël.
Il peut sembler que les traditions de Noël que nous chérissons existent depuis toujours. Le sapin de Noël, l’envoi de cartes de Noël, l’échange de cadeaux et le Père Noël voyageant sur son traîneau tiré par des rennes sont des éléments centraux des célébrations de Noël de nombreux Américains. Mais Noël tel que nous le connaissons aujourd’hui s’est développé dans un passé pas si lointain, au cours des années 1800.
Les racines de Noël
Les gens célébraient le concept de vie et de lumière au cœur de l’hiver avant même la naissance de Jésus. Les peuples nordiques célébraient Noël au moment du solstice d’hiver. Ils transportaient des conifères à l’intérieur en souvenir de la vie pendant la période la plus sombre de l’année. Ils brûlaient également des bûches de Noël, qui représentaient la lumière et la bonne fortune. Avant le christianisme, l'Empire romain célébrait également le solstice avec la fête des Saturnales, une période de réjouissance.
La naissance du Christ a été officiellement célébrée pour la première fois comme fête au milieu du IVe siècle à Rome. Au fil du temps, différents pays ont développé leurs propres traditions pour marquer les célébrations hivernales. L'Amérique a été peuplée de personnes originaires de nombreux pays différents et, par conséquent, les vacances de Noël ont été influencées par ces différents horizons. Notre Noël moderne est un mélange de diverses traditions culturelles, notamment anglaises, néerlandaises et allemandes, qui se sont ensuite développées en Amérique pour devenir les traditions que nous connaissons aujourd'hui.
Noël n'était un jour férié légal dans aucun des États avant les années 1830 et n'a été déclaré jour férié fédéral officiel en Amérique que dans les années 1870. Avant cette époque, elle n’était pas célébrée avec la même ferveur à laquelle nous sommes habitués. Lorsque les puritains se sont installés ici, ils n’ont pas apporté avec eux les traditions de Noël. En fait, ils considéraient cela comme frivole, prenant du temps qui aurait pu être mieux consacré à travailler. D'un autre côté, les colons hollandais de New York ont apporté avec eux de joyeuses célébrations de Noël, notamment la croyance en Sinterklaas ou Sint-Nicolaas, qui laissait des cadeaux aux enfants dans des bas ou des chaussures. Les colons du Sud ont été influencés par l'Angleterre, qui avait des traditions de Noël telles que rendre visite aux amis et à la famille, un dîner de Noël composé de nourriture et de boissons décadentes, de jeux et de musique et de brûler la bûche de Noël.
Une visite de Saint-Nick
Plusieurs croyances, basées sur l’histoire et le folklore, se sont réunies pour créer la version américaine du Père Noël. L'influence la plus forte est celle de Saint Nicolas, un Grec qui a vécu au IIIe siècle dans ce qui est aujourd'hui le sud de la Turquie et a renoncé à la totalité de son héritage pour subvenir aux besoins des pauvres et des nécessiteux. Il devint évêque de Myre et de nombreux actes miraculeux et généreux lui furent attribués. Au fil des siècles, il a été célébré dans de nombreuses cultures d'Europe et d'Asie de l'Est. En mettant l'accent sur les cadeaux et la fête du 6 décembre, il s'est connecté à la saison de Noël.
Son histoire est arrivée dans le Nouveau Monde avec les Néerlandais à New Amsterdam (aujourd'hui New York), et plus tard avec les Allemands en Pennsylvanie. Mais ce n'est qu'en 1822, lorsque A Visit from St. Nicholas de Clement Clarke Moore a été publié dans le Troy Sentinel qu'il est devenu la figure dominante de la saison. Mieux connue par la ligne d'ouverture, « C'était la nuit avant Noël… », l'histoire a été réimprimée à plusieurs reprises dans d'autres journaux et est considérée comme le début du Père Noël tel que nous le connaissons aujourd'hui.
Saint-Nicolas a continué d'évoluer à mesure que de plus en plus d'écrivains publiaient des histoires à son sujet et que les illustrateurs dessinaient leurs propres interprétations. Le caricaturiste politique Thomas Nast le dessinait régulièrement dans Harper's Weekly des années 1860 aux années 1880 et basait ses illustrations sur les descriptions du poème de Moore. Le travail de Nast a contribué à déterminer à quoi ressemble le Père Noël aujourd’hui et a également contribué à populariser le nom « Père Noël », une version américanisée du nom allemand « Sankt Niklaus ».
Oh le sapin de Noël…
Les conifères sont utilisés depuis l'Antiquité pour symboliser la vie en plein hiver, mais c'est dans l'Allemagne de la Renaissance que l'arbre de Noël décoré est né. Selon la légende, Martin Luther, inspiré pour recréer l'image d'un pin sur fond d'étoiles, a amené un arbre à l'intérieur et a allumé des bougies. Que cela soit vrai ou non, l’arbre de Noël est devenu une pratique allemande traditionnelle et s’est répandu avec les émigrants vers les colonies américaines. La plupart des colons anglais n'étaient pas intéressés par la tradition jusqu'à ce que le Godey's Lady's Book de 1850 présente une image de la reine Victoria et du prince Albert avec un arbre de Noël. La vie de l’époque victorienne en Amérique a été influencée par les idées et les modes de la famille royale. Au cours des années suivantes, la tradition de l’arbre de Noël s’imposera dans toute l’Amérique en tant qu’élément central de la saison de Noël.
Des paquets de papier brun attachés avec des ficelles…
Avant les années 1870 et 1880, les cadeaux de Noël n’étaient pas une priorité des fêtes. De nombreuses familles américaines ont poursuivi la tradition de la Saint-Nicolas le 6 décembre. Les enfants laissaient leurs bas ou leurs chaussures dehors, et Saint-Nicolas y plaçait de petits cadeaux tels que des pièces de monnaie, des fruits ou des bonbons.
À l'époque victorienne, avec la popularité croissante du Père Noël, des cadeaux de Noël plus élaborés étaient placés sous le sapin pour la veille ou le matin de Noël. C'est également à cette époque qu'est apparue l'importance de l'enfance, notamment la nécessité de nourrir et d'éduquer les enfants. Grâce à cela, Noël est devenu davantage axé sur les enfants.
Les cadeaux de Noël typiques des enfants étaient des jouets en bois tels que des soldats, des jouets à tirer, des toupies, des figurines, des blocs et des chevaux à bascule. Les poupées, les jeux et les livres étaient également très populaires, tout comme les vêtements d'hiver et les accessoires comme les mitaines. Des bonbons, des fruits et d'autres friandises sucrées étaient encore couramment offerts.
Envoi de cartes de Noël
Le 1er mai 1843, Sir Henry Cole, de Grande-Bretagne, chargea John Callcott Horsley de créer la première carte de Noël commerciale reconnue. Il représentait sa famille au milieu trinquant avec du vin et des actes de charité sur les côtés. Plus de 2 000 exemplaires furent vendus cette année-là.
Les cartes sont rapidement devenues populaires dans toute l'Angleterre, représentant des animaux, des enfants, des plantes et des fées avec des versets bibliques et des chants de Noël. Une entreprise britannique de lithographie, Prang and Mayer, a introduit les premières cartes de Noël aux États-Unis en 1873. De nombreux imprimeurs ont rapidement rejoint ce secteur en plein essor. La popularité des cartes élaborées de style victorien a diminué à la fin des années 1800, à mesure que les cartes postales de Noël gagnaient en popularité. Cependant, les cartes pliées sont redevenues plus populaires dans les années 1920, après la création de la société Hallmark.
Biscuits et chants de Noël
Les bonbons et les pâtisseries de Noël, en particulier les biscuits de Noël, font depuis longtemps partie de la période des fêtes. Apporté par les Allemands de Pennsylvanie, le lebkuchen est l'un des plus anciens biscuits de Noël. Il ressemble au pain d'épices et est souvent réalisé sous des formes festives ou estampé avec des moules à biscuits.
Les chants de Noël sont nés d'hymnes de Noël et d'airs de Wassailing. Certains chants de Noël bien connus sont plus anciens, comme « O Come, All Ye Faithful », chanté pour la première fois en allemand en 1760 et traduit en anglais en 1841. De nombreux chants de Noël, cependant, ont été écrits dans les années 1800, comme « Angels from the Realms of Glory », écrit au début des années 1800 par James Montgomery. À l'époque victorienne, plusieurs chants de Noël étaient enregistrés sur des disques phonographiques. Les familles pouvaient se rassembler dans leurs salons pour écouter et chanter.
Comme vous pouvez le constater, les racines de bon nombre de nos traditions de Noël actuelles remontent à plusieurs siècles, mais elles ont véritablement commencé à s'implanter et à s'épanouir au cours des années 1800.
Source d'informations : (The Hershey Story museum on chocolate avenue)
En 1946, les pompiers prennent la relève du Happiness Toy Workshop que le citoyen M. O. Harrington a créé en 1940 en fondant l'Atelier de jouets des pompiers de la Ville de Montréal. Les pompiers et leur épouse consacrent plusieurs heures à la réparation des poupées et à la confection de vêtements leur étant destinés. En 1953, les pompiers font la première distribution de jouets. Bénévolement, jusqu’en 1981, les pompiers distribuèrent des milliers de jouets afin d’apporter la joie aux enfants.
La compagnie Gropper and Sons
M. Gropper & Sons était un fabricant de jouets qui a fabriqué une grande variété de jouets en papier lithographié sur bois. Leur bureau et leur usine était situés à Brooklyn, N. Y.
Les jouets à tirer fabriqués par M. Gropper sont souvent confondus avec ceux fabriqués par Gibbs ou Converse. Des jouets Gropper & sons ont été trouvés dans les catalogues Sears de 1918.
Aucun des jouets répertoriés de cette compagnie ne porte de logo M. Gropper & Sons donc il est souvent difficile de les identifier et de les différencier de ses concurrents de l'époque.
La compagnie Hess
L'entreprise Hess a été fondée en 1826 par Matthias Hess à Nuremberg, la marque de l'entreprise était ornée d'un h. Aujourd'hui, Hess est reconnu comme l'un des premiers fabricants de jouets.
La compagnie Hess fut l'une des premières à fabriquer des jouets et des trains en acier embouti. En fait, bien avant que les automobiles n'existent, Hess produisait des trains jouets sans rails. Finalement, lors de l’invention de l'automobile, Hess a produit des versions jouets de haute qualité avec des moteurs et des volants en plomb. En 1886, son fils John Leonard Hess reprend la direction de l'entreprise dont il hérite en 1906. Ses initiales JLH seront à partir de ce moment le nouveau logo représentant la marque sur leurs jouets. Avant la Première Guerre mondiale, Hess fabriquait également des jouets à l’image des cuirassés et des sous-marins, d'abord uniquement sous forme de modèles décalés, puis avec des mécanismes. Karl Hess, le propriétaire de Matthias Hess, se suicida lors des difficultés économiques du début de la Seconde Guerre mondiale. Après la liquidation de l'entreprise, la société Leonhard Tauber a repris les bureaux.